” Le Christ est ressuscité ! ”                  ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”       

La sainte Mère aimée de Dieu

MERE DE DIEU 2011-1

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L’Église confesse un dieu d’amour –

Quand nous entendons le saint Évangile, quand nous l’écoutons ou que nous l’apprenons, nous entendons et nous voyons continuellement son amour pour nous et pour tous les hommes. Toutefois nous ne sommes pas toujours bien conscients de cet amour. Cela reste souvent une information générale, un peu vague, une sorte d’affirmation de principe dont nous n’avons pas une vraie connaissance.

Dans les prières liturgiques si souvent dites au sein de la communauté, il est continuellement question de la miséricorde, de l’amour et de la compassion du Seigneur Père, Fils et saint Esprit. La plupart des prières se concluent par cette affirmation, dans ce qu’on appelle l’ekphonèse prononcée par celui qui préside la célébration : « par la grâce, la compassion, la miséricorde et l’amour de ton Fils unique engendré avec lequel Tu es béni, ainsi que ton saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours… »

Les preuves de l’amour de Dieu

Telles sont les paroles sublimes qui retentissent dans nos églises, dans nos maisons ou, quand on célèbre en plein air, au sein de la Création. Les innombrables miracles accomplis par Dieu en personne, par sa Mère très pure et par ses prophètes et ses saints devraient nous persuader que nous sommes aimés de Dieu. Et surtout, que ce même Dieu se soit fait chair et homme, n’est-ce pas une preuve magnifique de son amour pour l’humanité ? Et ensuite, plus éclatant encore, que, s’étant fait chair et homme, Il soit monté librement sur la Croix pour donner sa vie à la place des pécheurs, n’est-ce pas de l’amour, tout de même ?

L’offrande de l’Esprit

Voulons-nous encore une preuve de son amour ? – D’auprès du Père où Il siège en gloire, ce même Fils unique et Verbe de Dieu envoie sur ceux qui croient déjà en lui l’Esprit de ce même Père, pour diffuser dans nos cœurs la plénitude de ses dons. Par ce même Esprit, le Père nous accorde, selon notre foi en son Fils, le pardon de nos péchés de façon inconditionnelle : n’est-ce pas une manifestation de sa miséricorde ? Pourtant, rien de tout cela, ni l’Incarnation, ni les souffrances et la mort du Sauveur par amour, ni le don suprême de l’Esprit ne convainquent généralement les hommes.

Le Seigneur nous montre personnellement son amour

Dans notre vie personnelle, d’innombrables signes attestent l’amour que le Seigneur nous porte. Il a permis que nous le connaissions ! Il nous parle par sa propre parole, dans l’Évangile, dans les psaumes ou dans les paroles des prophètes ! Il nous a peut-être fait connaître des saints ou des personnalités charismatiques remarquables. Il nous a peut-être fait rencontrer la personne rêvée avec laquelle nous nous réjouissons de partager notre vie. Il nous comble par la santé, le travail et la tendresse des enfants.

La paternité dans l’épreuve

Et même dans les épreuves qu’Il permet, nous discernons sa paternité, sa pédagogie à notre égard, et nous ne manquons jamais de son soutien, pour traverser ce qu’Il a prévu pour nous et le rencontrer personnellement. Dans la prière elle-même, celle que nous faisons dans le secret de notre cœur, dans la solitude de notre chambre ou dans les espaces verdoyants de la Création, quelle merveille de sentir la présence du Seigneur, la grâce du saint Esprit, un émerveillement, une joie et un amour pour tous ! Ou bien, et c’est encore un signe de son amour pour nous, il arrive que notre cœur se brise de repentir et veuille répondre à l’amour ineffable dont il est l’objet.

La compassion prouve l’amour du Sauveur

Auprès des grands malades, des souffrants, des humiliés, déshumanisés par ce que l’homme fait à l’homme, ou ravagés par des cataclysmes, quand la Création prend la parole, le Sauveur manifeste son amour comme compassion. T’approchant de telle ou telle personne brisée, tu éprouves dans ton cœur, comme le fit le Samaritain de l’Évangile, une grande tendresse, l’envie de prendre même la place de l’humilié, l’inspiration de donner ta vie pour lui. Les médecins, les soignants, de grands saints dont nous connaissons l’icône, d’innombrables chrétiens qui s’ignorent, connaissent la douceur de l’amour de Dieu traversant leur cœur en direction du prochain. Un monde d’où la divine compassion serait absente semblerait abandonné de Dieu. Mais c’est loin d’être le cas ; tous les jours, le Seigneur démontre sa présence en inspirant un tel charisme aux hommes et aux femmes qui nous entourent.

Le Salut de qui se sait aimé

Si une personne savait combien elle est aimée ; si elle était convaincue d’être aimée de façon absolue par le Seigneur ; si par le saint Esprit, elle connaissait cette évidence intérieure qui te fait dire « le Seigneur m’a aimée et il m’aime encore ! », cette personne serait immédiatement sauvée. L’enfer ne peut retenir dans le désespoir celui qui se sait aimé de Dieu. Et la Mère de Dieu, dans toutes les circonstances où nous la rencontrons, les grandes heures de son Annonciation, de sa Dormition, de sa glorieuse Nativité, comme dans notre prière toute simple, est précisément le type de l’humanité à qui il fut révélé qu’elle est l’objet de l’amour du Père. C’est pourquoi elle magnifie le Seigneur et son esprit est ravi de joie en Dieu son Sauveur !