« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le retrait de la grâce

Evangile orthodoxe

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L’Esprit de la communion

Il arrive que nous perdions presque tout contact avec le Seigneur, comme si l’Esprit saint s’était retiré de notre vie. En effet, c’est Lui qui opère le lien, la communication et la communion avec le Christ et, par celui-ci, avec le Père. C’est l’Esprit saint qui nous permet de prier la Mère de Dieu et les saints que nous aimons en ressentant, un peu ou beaucoup, leur présence et leur bienveillance. Aussi, quand l’action du saint Esprit se fait plus réservée, quand nous avons l’impression que la grâce divine est totalement absente de notre vie, sommes-nous au désespoir. Il est écrit que « l’Esprit du Seigneur se retira de Saül » (1 Sa 16, 14).

Deux questions se posent

1. Qu’ai-je fait pour perdre la grâce du Seigneur; pour que l’Esprit se retire de moi ? – Nos pères spirituels nous suggèrent de nous demander si nous avons accepté des pensées contraires à l’Évangile (jugement, convoitise, doute à l’égard de la miséricorde du Seigneur). Pour examiner la nature de nos pensées, la confrontation aux pensées divines par la lecture de l’Évangile est d’une aide unique.

Nos pères nous conseillent également d’examiner les paroles que nous avons prononcées et les actes que nous avons accomplis: peut-être y a-t-il dans ces paroles, dans ces actes, comme dans nos pensées, une incompatibilité telle avec la volonté de Dieu qu’elle entraîne la perte – temporaire ou prolongée – de la grâce. En effet, nous ne pouvons pas, par exemple, dire du mal de notre prochain, ou nous mettre en colère, et jouir de la grâce du saint Esprit. C’est souvent pour ce genre de raison que nous n’arrivons plus à prier; quelquefois nous n’osons plus prier, parce que nous savons bien que notre prière est en contradiction avec nos actes.

2. Que faire pour retrouver cette bonne présence, cette facilité dans la prière qui est le signe certain que l’Esprit prie Lui-même en nous ? Ces mêmes pères conseilleraient, d’une part, de demander à Dieu en quoi nous l’avons offensé – dans le cas où nous ne voyons vraiment pas en quoi consiste notre péché: « Montre-moi mon péché, Seigneur, et ta grande miséricorde ! » Ainsi pouvons-nous prier jusqu’à ce que le Seigneur nous exauce, ce qui ne devrait pas tarder: généralement, Il vole au secours de celui qui veut sincèrement savoir ce qui le sépare de lui et de son amour.

Ensuite, lisons toujours le saint Évangile, et voyons quel commandement nous pourrions essayer de mettre en pratique afin de retrouver le chemin de la familiarité avec Dieu. Celui qui se consacre au prochain avec un esprit de sacrifice plein d’amour ne tarde pas à trouver le chemin de la prière. Il est conseillé également de lire les psaumes à la suite, à voix moyenne, de façon à entendre la parole de Dieu. Nous pouvons notamment lire le psaume 142 : « Seigneur, entends ma prière; dans ta justice écoute mon appel » – et même l’apprendre par cœur ! Enfin, il nous conseillé de faire une confession approfondie de toute notre vie; l’absolution, par laquelle ce que délie le prêtre est délié dans les cieux, est une véritable libération; et, si notre repentir est véritable, nous verrons comme nous retrouverons le goût de la prière. Et, bien sûr, rien n’est au-dessus de la communion eucharistique, si toutefois elle est accomplie avec foi et dans un repentir profond.