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Les commandements : contrainte ou libération ?

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Le Christ

Les commandements divins appartiennent à la Personne divine de Jésus Christ, Fils unique et Verbe de Dieu. Quand nous regardons vers lui, nous voyons qu’Il incarne et réalise parfaitement toute la Loi et tous les préceptes. Il a Lui-même « tout accompli » (Jn 19, 30). Il a parlé à Adam, à Noé (Gen 6, 22…), à Abraham (Gen 12, 1…) et à Moïse (Ex 3, 10…).Il n’est pas en contradiction avec lui-même. Il enseigne à accomplir les commandements (Mt 5, 18) et Il fait aux négligents reproche de ne pas suivre les préceptes divins (Mc 7, 8).

Le Sens

Voulus par le Père, exprimés par le Fils et rendus faciles par l’Esprit, ils expriment l’unité de la volonté divine. « Paroles », en hébreu, miztvot ; en grec, entolè, « direction », (de telos, accomplissement, but…), ce sont des paroles de vie et pour la vie. Elles ont appelé à l’existence et à l’être (Gn 1, 3), à la fécondité et à la royauté (Gn 1, 28). Elles ont tracé la direction de la vie et de la mort (Gn 2, 17). Les Dix paroles de vie (Ex 20, 2-17 et Dt 5, 6-21), traduites par le futur, projets divins pour l’être humain et pour le monde, protègent de la mort et la destruction. Celui qui a ainsi parlé a donné, une fois devenu Homme, ses dernières paroles : « faites ceci en mémoire de moi », « aimez vos ennemis », « aimez-vous les uns les autres comme Je vous ai aimés… », Lui qui commande même aux démons…

L’amour des commandements

Les « paroles qui mènent à la vie » (sens de la Halaka juive, de « halakh », marcher) prouvent l’amour de Dieu pour l’être humain et appellent sa réponse d’amour et de foi. Pour le prophète David (Ps 142 ; Ps 119), l’obéissance à la « parole » (cf. Gn 6, 22), confiance totale en Dieu par amour, unit les deux volontés, divine et humaine, dans l’alliance que scelleront le sang de la Croix et le don de l’Esprit.

La liberté

« Tu as placé l’être humain au paradis de délice, lui promettant, dans l’observance de tes commandements, immortalité de vie et jouissance des biens éternels. Mais il ne t’a pas écouté… » (st Basile). Mais le Seigneur n’abandonne pas l’homme à la désobéissance mortifère : « Tu nous as donné une loi pour nous aider… Tu nous as parlé par ton propre Fils… Il nous a donné des commandements de salut… ». L’obéissance à la parole, ou « accomplissement », libère de la captivité des passions et du péché, si l’on veut bien se faire violence pour accomplir le bien. Avant la chute, le commandement était pour la vie ; après elle, il est pour le retour à la vie. En faisant jusqu’au bout la volonté divine, le Christ a traversé la mort pour entrer dans la vie. Il nous a montré combien l’obéissance est libératrice et gratifiante.

L’Esprit

À qui accomplit tous les commandements, le Fils de Dieu en donne encore un : « Suis-moi ! » (Mat 19, 21) – suivre le Christ, le Maître, celui qui donne le commandement. Les commandements sont coordonnés à la personne vivante du Verbe qui se donne en nourriture et en boisson d’immortalité, et ils n’ont pas de sens en dehors de lui, et de l’amour qu’on a pour lui. Ils deviennent alors, par le saint Esprit, « doux et légers », et faciles (st Macaire)!