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Les fins dernières

Le jugement dernier (XVième)

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La vie après la mort

Nous confessons dans le Credo la vie éternelle, la « vie du monde à venir ».

Après la mort, notre corps tombé en poussière ressuscitera glorieux à la fin du monde : « J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir ».

Déification du corps

La déification concerne également notre corps, Temple du saint Esprit. En parlant de notre corps saint Irénée de Lyon disait : « Dieu s’est fait homme pour que l’homme devienne dieu ». Cette pleine déification du corps ne pourra être atteinte qu’au dernier jour du Jugement. Mais, l’homme étant une unité entre l’âme et le corps, le Christ incarné a sauvé et relevé l’homme tout entier. Saint Maxime nous l’enseigne : « Le corps de l’homme est déifié conjointement avec son âme ». Nous avons l’exemple de la transfiguration du corps du Christ sur le mont Thabor. Ainsi seront extérieurement transfigurés les corps des saints par la lumière divine.

Des miracles qui en donnent un avant-goût

Certains saints ont déjà expérimenté, dans cette vie, les prémices de cette glorification visible du corps. Saint Séraphim de Sarov est le plus célèbre, mais les disciples d’Arsène le Grand ont vu leur maître « juste comme du feu » lorsqu’il priait.

Vénération des reliques et déification du corps

Cette conviction de la sanctification et de la transfiguration du corps avec l’âme nous inspire un immense respect pour les reliques des saints. Nous croyons que la grâce de Dieu, active dans les corps des saints durant leur vie, continue dans leurs reliques, par lesquelles Dieu manifeste aux hommes son pouvoir divin et dont Il fait des instruments de grâces divines : guérison, etc. Ce respect est dû, non à l’ignorance ou à la superstition, mais à une haute théologie du corps.

Face au monde à venir…

Il existe pour le chrétien une alternative : le ciel ou l’enfer. L’Église attend la consommation finale du temps lorsque le Christ reviendra en gloire juger les vivants et les morts. Le ciel est un lieu de bonheur parfait où nous verrons Dieu avec les anges et les saints. Le bonheur céleste est tellement grand qu’il nous échappe. La Transfiguration nous en donne une image ; les Apôtres disaient à Jésus : « Seigneur, il nous est bon d’être ici ». Jésus nous enseigne souvent l’existence du ciel dans le saint Évangile. Il nous fait connaître ce qu’Il dira aux bons le jour du Jugement : « Venez, les bénis de mon Père, possédez le royaume qui vous a été préparé par lui depuis le commencement du monde ».

L’enfer

L’enfer est le refus de Dieu. Si nous nions l’enfer, nous nions la liberté de l’homme. « Personne n’est aussi bon et plein de miséricorde que Dieu », écrit Marc le Moine, « mais Lui-même ne pardonne pas à ceux qui ne se repentent pas », c’est-à-dire : le pardon de Dieu est absolu, mais il ne peut atteindre ceux qui le refusent. L’enfer n’est pas un lieu où Dieu emprisonne l’homme : il est un endroit où l’homme s’emprisonne lui-même.

En enfer, les maudits ne seront pas privés de l’amour divin ; mais, par leur propre choix, ils éprouveront dans la souffrance ce que les saints éprouveront dans la joie : « l’amour divin deviendra un tourment intolérable pour ceux qui ne l’ont pas acquis à l’intérieur d’eux-mêmes ».

Lorsque Daniel et les enfants furent jetés dans la fournaise, ils ne brûlèrent pas ; en revanche, les impies furent dévorés par la flamme alors qu’ils s’approchaient pour l’attiser… Ou encore : quelqu’un peut aimer une autre personne ; mais celle-ci peut avoir de lui un dégoût viscéral. Alors, toute protestation d’amour de la personne qui aime vers un être qui ne l’aime pas produit une grande souffrance.

(D’après Premiers éléments de catéchèse, 2ème partie, p. 51-52).