« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’Esprit-Saint dans l’Ancien Testament

Pentecote

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Puissance divine

« Dans l’Ancien Testament, le saint Esprit apparaissait, non encore comme une personne, mais comme une puissance de Dieu. Il est ordinairement appelé l’Esprit de Dieu. Son action, lors de la création du monde (Gen. 1 ; 11) et son action providentielle en tant que Donateur et Gardien de la vie y sont mentionnées (Ps. 103, 138, Job 23, 3 ; 30, 4, etc.). Mais Il est également Celui qui châtie (par ex. les Égyptiens : Ex. 15, 10). Il se trouve également dans l’Écriture des témoignages de l’action de l’Esprit de Dieu sur l’âme de l’homme à laquelle Il communique des connaissances et des inspirations particulières, faisant de lui un prophète, un annonciateur et un instrument de la Providence divine. De ces élus, il est dit que l’Esprit de Dieu est venu sur eux, qu’ils furent emplis de l’Esprit de Dieu, qu’Il est descendu ou a reposé sur eux (voir par ex. Ex. 11, 23-25 ; 31, 3 ; 10, 10 ; 19, 20 ; Néhémie 9, 20-30). Plus d’une fois, il est dit que l’Esprit de Dieu repose sur le Peuple élu tout entier (Nombres 24, 2 ; Néhémie 9, 20-30).

Le prophétisme

Les Prophètes ont vu qu’il y aurait dans l’avenir des actions encore plus exceptionnelles de l’Esprit sur un Élu : le Messie. Ainsi Isaïe dit : « Un rejeton sort du tronc de Jessé… Sur lui repose l’Esprit du Seigneur, esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de prudence et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur ». D’autres prophètes encore ont annoncé une effusion particulière de l’Esprit sur le Peuple élu (cf. par ex. Isaïe 14, 3 ; Ezéchiel 26, 26-28 ; 37, 14-29 ; Aggée 12, 10 et enfin Joël 2, 28, 29). C’est au prophète Joël que se réfère l’apôtre Pierre à la Pentecôte (Actes, 2). Il y également dans l’Ancien Testament des témoignages de l’action sanctificatrice de l’Esprit saint sur l’âme de chaque homme (cf. le ps. 50 par ex. et d’autres encore).

L’Esprit-Saint, sanctificateur de l’Église de l’Ancienne Alliance

La sainteté même du Peuple élu était déterminée non seulement par le fait qu’il était le gardien de la Parole de Dieu (de la Loi), mais aussi parce que l’Esprit de Dieu était avec lui, dans son sanctuaire et dans ses prophètes. Tout cela préparait la venue du Sauveur… L’Esprit de Dieu lui préparait une place dans le monde. La foi dans les prophètes n’avait jamais cessé d’exister en Israël. Le Sauveur Lui-même a témoigné de l’inspiration divine qui animait David, les apôtres ont parlé de celle qui animait les prophètes. C’est parmi les prophètes que se déroulent les premiers évènements du Nouveau Testament puisqu’il faut donner le nom de prophète à Joachim et à Anne, à Zacharie et à Élisabeth, à Siméon et à Anne, à saint Joseph et à saint Jean Baptiste. »

(Monseigneur Alexandre Semenoff-Tian-Chansky, Catéchisme orthodoxe, YMCA-PRESS, Paris, 1999, p. 39-40).