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Offices non presbytéraux – place du diacre

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Précisions

Le service diaconal a une définition: le diacre est celui qui assiste l’évêque ou le prêtre dans les services religieux, qui appelle les fidèles à la prière, qui assume la catéchèse et la visite des fidèles isolés. Son ministère est, non pas un ministère de présidence – comme celui de l’évêque et du prêtre –, mais un ministère de service. C’est pourquoi il ne préside aucun office et aucun sacrement. Il coordonne ceux-ci avec la bénédiction de celui qui préside.

Responsabilité du Peuple

Il est bon de se réunir à l’église en l’absence de prêtre c’est-à-dire pour la prière du Peuple. Que les diacres fassent tout sans les monitions diaconales et sans les litanies. Que toutes les lectures soient faites à tour de rôle, hommes et femmes, sans solennité. Le diacre, en l’absence d’évêque ou de prêtres, n’a pas de fonction particulière. Il est le grand frère qui coordonne l’office pour les autres, sans se substituer à ceux (chantres ou anciens) qui connaissent le service et qui doivent l’assumer également. C’est vrai que le diaconat est un service humble. Le diacre n’est pas un prêtre au rabais, ou un sous-prêtre: c’est un tout autre ministère que le sien et c’est ce qui est intéressant.

Coordonner les offices

À la place des litanies le diacre, ou l’un des frères, peut lire, dans le recueil de prières, une ou plusieurs prières pour les malades, les défunts, etc., pour les évêques, les prêtres absents, etc. Insistons : une telle prière doit pouvoir être dite par tout fidèle présent et non spécialement par le diacre. Celui-ci ne porte pas de vêtement liturgique ; il est en soutane ; il n’entre pas dans le sanctuaire ; il n’allume pas l’autel ; il n’encense pas. Il fait brûler de l’encens, comme les fidèles le font à la maison, dans un brûle-parfum, qui sera placé dans la nef de l’église, par exemple devant l’icône du Christ. Il organise les offices de vêpres, matines, complies, pannychide, et, tout particulièrement, le dimanche matin, l’office des Typiques, qui est très intéressant, et tout à fait approprié pour une communauté dont le prêtre est absent.

La sainte communion

En ce qui concerne la communion, bien sûr que l’absence du prêtre engendre une privation. Mais le prêtre peut laisser à la communauté, lors de son dernier passage, une réserve de “pain béni” (antidoron, anafura…) dont les fidèles présents pourront prendre. S’il y a un malade qui doit recevoir la communion, le prêtre peut donner la bénédiction au diacre pour porter les saints Dons au malade, s’il ne peut lui-même y aller et si le malade est dans une situation d’urgence. C’est là une tradition qui remonte à l’Église ancienne. Il peut en être de même pour la communion aux prisonniers. En tout cas, une telle responsabilité ne serait assumée par le diacre qu’avec la bénédiction explicite de l’évêque ou du prêtre. Pourquoi? La communion est liée au ministère de présidence qui est celui de l’évêque et du prêtre et au fait que ces ministères expriment sacramentellement la paternité. C’est également lié à la démarche eucharistique qui comporte le repentir, et l’initiation à la miséricorde de Dieu dans la grâce de l’absolution conférée par l’évêque ou le prêtre – le diacre n’exerce pas l’absolution. S’il doit porter la communion à un malade, qu’il demande avec exactitude au prêtre ce qu’il doit faire.

Poursuivre la lecture : Pourquoi et comment prier en l’absence de prêtre

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