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Pourquoi Dieu n’a-t-Il pas guéri mon enfant ?

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La transcendance du Seigneur

Le Christ vrai Dieu et vrai Homme est un « parmi nous », invisiblement présent en nous et avec nous par la grâce du très saint Esprit. C’est pourquoi nous le prions continuellement, soit pour le supplier soit pour le glorifier. Simultanément, avec le Père et l’Esprit, Il est le Très-Haut : ses desseins sont incompréhensibles. Il nous a appris à glorifier la volonté divine pour elle-même : quand elle est contraire à la nôtre, c’est souvent un immense sacrifice de renoncer à nous-mêmes et d’apporter l’oblation de notre volonté – « que ta volonté, non la mienne, soit faite ! »

Nos péchés

Il est dit que « Dieu n’écoute pas la prière du pécheur » (Jean 9, 1-31), c’est pourquoi il n’y a pas à se révolter quand le Seigneur, apparemment, ne nous exauce pas. Devant la mort des enfants et de tous les innocents, à commencer par le Christ, l’Innocent absolu, il nous appartient de nous repentir. Gardons-nous de nouveaux péchés : révolte, blasphème… Mais des saints, et non seulement des pécheurs, avaient prié… Dieu n’exauce-t-Il pas les saints et les justes ? Il arrive qu’Il exauce autrement…

La vocation de nos enfants

La prière est une supplication ou une louange gratuites. Elle est l’œuvre principale du croyant. Mais elle glorifie la sagesse du Créateur et la justesse de ses jugements. Souvent, Il donne à notre prière une réponse différente de celle que nous attendions. Le Christ en son humanité priait : « que cette coupe s’éloigne de moi, si telle est ta volonté » ; et le Père n’éloigna pas cette coupe, car Il avait un autre projet : la résurrection et la glorification de son Fils. De même, nous apprenons du saint Esprit à nous ouvrir au projet divin concernant nos enfants et tous ceux pour lesquels nous prions. Le Christ les appelle : « laissez venir à moi les petits enfants » (Luc 18, 15-17 ; 26-27, lecture des funérailles d’un enfant).

Chaque personne pour qui nous prions a une vocation particulière. Ce que nous souhaitons pour elle est certainement légitime. C’est souvent le bonheur selon ce monde. Nous ne pensons pas toujours au monde qui vient et à l’avenir immense qui est préparé pour nos bien aimés : tel petit enfant se sera sanctifié dans une vie brève, sans avoir le temps de se souiller par les passions ; tel autre atteindra la sagesse du grand âge. Mais nos existences s’inscrivent dans le grand projet divin de résurrection universelle et de participation de chaque personne au royaume éternel de son amour.

Pensons également que Dieu recrute des saints et des justes, une nuée d’enfants innocents qu’Il associe à son projet de salut du monde. Nous voulions les garder près de nous, bien sûr, pour un bonheur commun, pour des jours passés ensemble, pour la réalisation de nos projets les plus chers : le Seigneur leur propose une mission plus haute et plus glorieuse.

La transcendance de l’enfant

A notre époque où les enfants sont si souvent humiliés, niés, instrumentalisés par les adultes, Dieu fait resplendir l’icône de l’enfant, de l’innocent, plus grand que les intentions et les passions de ce monde. La dormition de l’enfant est également son exaltation par Dieu, sa réception en son Ciel où il contribue au salut du monde. Lumineux dans la gloire qu’il reçoit du Seigneur, il répond en silence à la méchanceté et à la vulgarité qui n’ont aucune emprise sur lui.