” Le Christ est ressuscité ! ”                  ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”       

Pourquoi l’Évangile est-il porté ostensiblement ?

Présentation de l'Evangéliaire

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L’interprétation des symboles liturgiques

Plusieurs Pères ont interprété les symboles liturgiques : les saints Maxime le Confesseur, Hilaire de Poitiers, Ambroise de Milan, Germain de Constantinople, Germain de Paris et Nicolas Cabasilas. L’interprétation reste toujours ouverte, en conformité avec la Tradition, celle-ci étant toujours animée par le saint Esprit.

Le Symbole par excellence

Le dernier concile œcuménique (Septième concile, Nicée, 787) a prescrit la vénération du saint Évangile, au même titre que l’Icône et la Croix. L’Évangile atteste la présence réelle du Christ dans son Église et résume toute sa vie, sa sagesse, son enseignement (sans pouvoir tout rapporter, comme dit saint Jean, 20, 30). Il signifie la présidence du Christ pour tous les actes liturgiques et canoniques accomplis par et dans l’Église. Il exprime la norme éternelle de la vie et de la vérité.

Le symbole de l’Entrée

La Petite entrée, dans la divine liturgie, signifie le ministère public de Jésus Christ, sa prédication dans le monde jusqu’à sa glorification à la droite du Père (l’évangéliaire est déposé sur l’autel). L’entrée a lieu par les portes saintes, arc de triomphe où passe le Vainqueur de la mort. Elle s’accomplit, à la fin de la liturgie des catéchumènes par la lecture solennelle (et l’homélie, expression de la tradition apostolique) : sortant de l’autel par les portes saintes, le Christ prêche continuellement à ses disciples et à ceux qui veulent l’être. Elle est précédée par l’encensement qui rend hommage à la présence du Christ en sa parole. Après cette proclamation, la page lue est vénérée par celui qui préside, hommage rendu au Christ Maître ; le Peuple est béni par l’Evangile, c’est-à-dire le Christ en personne, qui a béni ses disciples et ses apôtres en montant vers le Père. Continuellement, le Christ va vers le Père et vient d’auprès du Père ; Il siège en haut avec lui et Il est invisiblement présent avec nous par l’Esprit saint.

Le trône du Christ

L’Évangile est plusieurs fois vénéré de façon royale, le Christ étant le Roi d’Israël et des nations. L’autel est son trône : il y est encensé et embrassé fréquemment. Aux matines solennelles, il est porté en procession depuis l’autel jusqu’au centre de la nef, pour y être proclamé, car le Seigneur règne au milieu de son peuple. Et tous, après la proclamation (enseignement du Christ lui-même) viennent vénérer l’évangéliaire, c’est-à-dire le Christ lui-même en son icône. C’est pourquoi il est recommandé que les paroisses disposent d’un évangéliaire de beauté et de lumière, pour souligner son caractère iconologique.