« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi l’Icône ?

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« Tu ne feras aucune image sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux, là-haut, ou sur la terre ici-bas, ou dans les eaux au-dessous de la terre » (Ex. 20 ; 4). Cette interdiction de représenter les réalités invisibles, à plus forte raison la Divinité elle-même, protège les hommes de l’idolâtrie.

Mais, depuis la venue parmi nous du Verbe fait chair, vrai et pleinement Dieu et vrai et pleinement Homme, tout est différent : Dieu a pris un visage humain, non comme un simple masque, mais comme l’image tangible de lui-même. Le Fils incarné est l’image ou icône parfaite du Père (« qui me voit, voit le Père », Jn 12, 45) ; et le Christ en son humanité est l’image parfaite de la Personne divine qu’Il est.

« Ce qui était dès le principe, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, ce que nos mains ont touché du Verbe de Vie », le Christ (1 Jn 1, 1), nous pouvons le représenter selon sa nature humaine, à jamais inséparable de sa nature divine. Qui voit Jésus Homme voit Jésus Dieu, le même et l’unique Fils du Père.

L’iconographie chrétienne, issue des catacombes, a pour origine l’image non faite de main humaine – voile d’Abgar, linge de sainte Véronique – transmise depuis l’époque apostolique. Il est dit que la première image de la Mère de Dieu fut écrite par saint Luc. Quoi qu’il en soit de ces dits, les chrétiens ont toujours cru que l’Icône est aussi originelle que la Parole. L’image est révélée. La peinture liturgique exprime et transmet la foi, telle une parole en formes et en couleurs. Elle s’est développée dans l’ensemble du monde chrétien : les fresques romane, byzantine, ou copte sont de la même famille. Son essor (mosaïques, fresques, icônes portatives) sera entravé par la crise iconoclaste en Orient. Mais sa sainteté et sa valeur théologique seront définitivement confirmées par le 7ème concile œcuménique (Nicée II, 787).

L’icône (ou « image ») est donc profondément liée à notre foi chrétienne, à la théologie, à la liturgie orthodoxes. Œuvre d’art liturgique, soutien et référence pour la prière et pour la pensée, elle sert à la communication avec l’invisible qu’elle montre (saint Jean Damascène, Sur les saintes Icônes). Elle atteste l’union du divin et de l’humain, non seulement dans la personne divine du Christ, mais dans celle, humaine, des saints. C’est pourquoi nous vénérons les personnes visibles sur l’icône et nous ne disons pas le moindre office sans au moins une icône, celle de la Mère de Dieu, par exemple.

Une icône est peinte selon des règles reçues de façon traditionnelles : elle n’est pas le produit de l’imaginaire de l’artiste. « Écrire » une icône est un service d’Église ; les canons (normes) qui en régissent la composition garantissent sa cohérence avec l’ensemble de la tradition ecclésiale. L’icône est bénie et consacrée dans l’église et sa réception par le Peuple atteste sa conformité avec la foi et les canons.

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