« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi l’iconostase ?

Iconostase cathedrale Annonciation Moscou

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Manifestation du Royaume –

[…] Mémorial de l’histoire du salut et vision prophétique, préfiguration du Royaume des cieux, l’iconostase orthodoxe, appelée également catapetasma ou Voile du temple de l’église, loin d’être une simple paroi de séparation entre l’autel et la nef, ou un simple élément décoratif, artistique, revêt un sens profondément liturgique et théologique. Toute l’histoire du salut du monde est résumée dans l’iconostase, qui symbolise la venue du Royaume de Dieu parmi les hommes, afin que les hommes puissent entrer dans le Royaume de Dieu.

En tant qu’image de l’Église, Corps mystique du Christ, l’iconostase montre que le Christ se trouve, au même moment, dans la gloire du Royaume des cieux avec les saints, et, dans l’humilité, sur la terre également, avec les hommes qui prient.

Ainsi, l’iconostase est, non pas un signe de séparation, mais un trait d’union, de communication entre l’autel et la nef, entre le ciel et la terre, entre l’éternité et le temps, entre le Créateur et la création. L’iconostase est une vision mystique du Royaume des cieux, que les fidèles expérimentent en tant que promesse, par les saints mystères, notamment par l’eucharistie, donnée aux fidèles entre les portes saintes de l’autel.

À l’origine, l’iconostase était peu développée, présentant quelquefois uniquement deux icônes : celle du Sauveur et celle de la Mère de Dieu. Elle s’est développée notamment après la victoire de l’Orthodoxie sur l’iconoclasme (843), atteignant aux 14e – 15e siècles la forme et la structure unitaire que nous lui connaissons aujourd’hui, avec plusieurs rangées d’icônes.

L’icône invite à la prière

Exposées dans un musée, les icônes invitent à une étude esthétique ou à l’admiration artistique. Cependant, à l’intérieur de l’église, c’est-à-dire dans le contexte de la célébration liturgique et de la confession de la foi qui les a engendrées, les icônes invitent à la prière ! Dans le musée, l’icône évoque l’artiste qui l’a créée ; dans l’église elle nous rappelle tout d’abord la présence spirituelle du saint qu’elle représente, plus particulièrement la présence aimante et sanctifiante du Christ-Seigneur, qui a promis : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20).

> Poursuivre la lecture… Pourquoi l’iconostase ? Allocution du Patriarche Daniel – 10 avril 2010

Allocution de Sa Béatitude Daniel, Patriarche de l’Église orthodoxe roumaine, à l’occasion de la consécration de l’iconostase de l’église Saint-Jean-Baptiste de la paroisse orthodoxe roumaine de Strasbourg, dimanche 10 avril 2010.