« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi tant de lumière dans la prière ?

cierge allumé

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Il y a quelqu’un –

La lumière, en l’espèce du cierge ou de la veilleuse, à la maison, à l’église, et partout où l’on prie, atteste la présence. Une lumière veut dire : il y a quelqu’un. Il y a quelqu’un qui repose : un défunt ; il y a quelqu’un qui veille : celui qui prie ; il y a quelqu’un invisiblement présent dans l’Icône, dans la Croix, dans l’Évangile. Dans certains cimetières on voit une foule de lumières, comme dans les villes. Chaque lumière indique une personne.

Le Christ est ressuscité !

La lumière est portée à la main droite dans la plupart des offices : le Baptême, l’Eucharistie, l’Onction des malades. Certains fidèles viennent communier, un cierge à la main. La lumière est le signe par excellence de la Résurrection. Elle est allumée et transmise dans la nuit de Pâques, quand le Prêtre dit : « Venez prendre la lumière ! » Dans l’office latin de l’Ascension, les fidèles viennent, après la lecture de l’Évangile, allumer leur cierge au cierge pascal qui va être éteint. On garde, dans certaines églises, pendant toute l’année, la lumière bénie à Pâques. Cette lumière veut dire : « le Christ est ressuscité ! »

Le Christ, Lumière du monde

La lumière précède et annonce le Christ, la Vraie lumière, comme l’enseigne saint Jean l’Évangéliste (Prologue). Le Christ est Dieu qui vient dans le monde comme lumière pour éclairer tout homme. On allume ainsi la lumière pour la lecture de l’Évangile ; un porte-lumière précède l’Évangile dans les processions liturgiques. Le Christ-Lumière est présent dans sa parole, comme Parole en personne du Père céleste. La lumière matérielle renvoie à la lumière incréée et divine.

L’offrande de la lumière à son créateur

Enfin, souvenons-nous que la lumière est l’offrande biblique significative, celle qu’on allume le jour du shabbat. Les baptisés, héritiers du judaïsme, offrent en toute prière la lumière et l’encens. Quand un fidèle s’approche de la Mère de Dieu, du Christ ou d’un saint pour le vénérer dans son icône, il offre généralement un cierge. Il est naturel d’offrir à Dieu la lumière parce qu’Il en est le créateur. Elle est même la première des créatures (Genèse 1, 2). La culture biblique fait que l’on offre toujours à Dieu ce qui est à lui, ce qui vient de lui, et Il nous rend à son tour ce qui lui a été offert, selon la structure eucharistique fondamentale.

(a.p. M.-A.) – 10/10/2021