« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Quel est le sens des rites du baptême ?

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Réalité de l’action divine –

Par les sacrements, nous reproduisons la mort, l’ensevelissement et la résurrection du Christ. Celui-ci se rend présent, par le saint Esprit, dans notre existence personnelle. L’immersion est une triple mort et une triple émersion à la vie. L’onction du saint chrême infuse au nouveau-né spirituel l’énergie divine et la grâce du saint Esprit. La divine eucharistie nourrit cette vie nouvelle dans le Christ et du Christ dans la personne baptisée. « C’est donc par ce pain que nous vivons et par ce chrême que nous agissions, après avoir reçu notre être dans l’eau du baptême » (saint Nicolas Cabasilas).

Avant le baptême

L’exorcisme est une prière prononcée par l’évêque ou le prêtre pour que l’être humain soit libéré du démon. Le célébrant ne s’adresse pas seulement à Dieu ; il s’attaque au diable lui-même et l’expulse par la puissance du « Nom qui est au-dessus de tout nom » (Philippiens 2, 9).

L’insufflation est le don de la vie de l’Esprit, semblable à l’insufflation initiale au Paradis (Genèse 2, 7). Le souffle est le symbole, non seulement de la vie biologique, mais de la vie charismatique dans l’Esprit, le Souffle du Père.

Le dénudement du catéchumène signifie le renoncement à la vie selon le monde, au péché et aux passions égoïstes : le candidat quitte ses vêtements et ses chaussures, ce qui servait à sa vie passée. Après l’immersion, le candidat revêtira une robe blanche, symbole de la vie nouvelle dans le Christ.

La renonciation à Satan et la jonction au Christ sont des actes de liberté que le chrétien devra réitérer tous les jours de sa vie. Le combat spirituel n’est autre que le choix répété de vivre dans le Christ et de s’assimiler toujours plus à lui par l’Esprit saint.

Avant l’immersion a lieu l’onction des catéchumènes : elle signifie à la fois l’huile dont se revêtent les lutteurs spirituels, et « l’huile d’allégresse » qui rend l’être humain participant à la royauté de Dieu.

La triple immersion

Le nouveau chrétien, appelé « néophyte », est immergé par trois fois au nom du Père et du Fils et du saint Esprit. En effet, dans le principe, nous avons été créés par l’action conjointe des Personnes divines. Le baptême lave les péchés et restaure le sceau trinitaire de l’image divine en l’homme. La vie dans le Christ n’est autre que la vie de communion interpersonnelle : communion de la personne humaine du chrétien et de la personne divine du Christ – lui-même en communion avec le Père et l’Esprit – et communion des personnes humaines avec les autres personnes de même nature. La vie trinitaire est proprement la vie éternelle, et c’est pour que l’être humain en jouisse que le Seigneur s’est fait homme.