« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Quel sens a l’agitation du grand voile ?

Agitation du voile du calice

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L’offrande de la foi –

Pendant la récitation ou le chant du Symbole de la Foi, les prêtres agitent doucement le grand voile (« aer ») au-dessus des dons apportés sur l’autel. Le premier sens est celui de l’offrande. C’est une élévation devant la Face de Dieu. Ce geste d’oblation accompagne la proclamation de la foi parce que celle-ci est la base de toute offrande. Nous manifestons notre foi en Dieu en lui présentant les créatures – vin et pain – qu’Il nous a données.

Oblation inclusive

L’offrande inclut tout ce qui est sur la patène : l’Agneau, ainsi que les parcelles symboliques qui l’entourent : celles de la Mère de Dieu, des saints, des vivants et des défunts confesseurs de la vraie foi. Le sacrifice non sanglant est inclusif, et ses éléments intègrent le monde cosmique, le vin et le pain étant produits par la terre, et une goutte d’eau se trouvant dans le calice. C’est également pour tous ceux qui ne croient pas encore que le sacrifice est offert, car ils sont portés dans le cœur compatissant du Christ et de ses saints.

Le sacrifice du pontife

Quand l’Évêque préside, le collège presbytéral élève ce même voile au-dessus de sa tête, alors qu’il s’incline ou se prosterne. Cela signifie que le ministère épiscopal consiste essentiellement dans la confession de la foi de l’Église, qu’un tel pasteur s’offre lui-même par le sacrifice de toute sa vie, et qu’il est également offert par la communauté qui confirme sa consécration. Sans s’identifier à lui, il est alors l’icône du Christ « qui offre et qui est offert ». Le voile n’est jamais élevé au-dessus des prêtres, car ils n’ont pas la plénitude du sacerdoce comme l’a au contraire l’Évêque.

Le vol de l’Esprit

Le geste d’élévation du voile signifie également le vol de l’Esprit : Il vole sur les eaux de la création (Gn 1, 2 : « l’Esprit se mouvait ») et au-dessus du Fils de Dieu sur l’eau du Jourdain (Matt 3, 17) ; Il repose sur le Christ (Luc 4, 18) à la tête de son Église ; Il ne cesse de descendre, dans une Pentecôte continuelle, sur la communauté des croyants (Ac 2, 3) qui, par la foi, s’offre elle-même dans l’offrande de l’Assemblée. Pendant ce rite, un évêque disait intérieurement : « Seigneur Jésus Christ, sur ceux qui te reconnaissent comme Dieu, envoie l’Esprit jailli de ton Père ! »

L’élévation du Fils

Les prêtres interrompent ce geste quand on dit dans le Symbole : « Il s’est élevé aux cieux et siège à la droite du Père », parce que l’oblation que le Christ fait de lui-même est accomplie ; l’élévation du Fils a eu lieu et, comme en échange, vient l’Esprit. C’est une image du mystère de l’Ascension ou Élévation du Fils.