« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Quelles conditions pour le baptême des petits?

Baptême

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La synergie –

Le baptême des petits est depuis longtemps recommandé parce qu’on ne peut rien faire de mieux pour une personne que de lui donner la vie. Il est toutefois soumis à une demande expresse des parents, l’enfant ne pouvant se porter lui-même candidat. Il y a donc quelqu’un qui éprouve et qui exprime le souhait de la vie de cette personne ; quelqu’un qui souhaite que cette personne vive à jamais ; quelqu’un dont le souhait coïncide avec le vouloir divin. Dieu en effet dans son amour sans limite veut l’être, le devenir et la vie de ceux qui ne sont pas encore. Il les appelle à l’existence biologique, et Il les appelle à la vie éternelle par le saint Esprit. Le baptême des petits résulte de la rencontre entre le souhait humain et le vouloir divin. Comme tous les sacrements, il est ainsi fondé sur la synergie divino humaine.

Une famille chrétienne

Le baptême d’un enfant demande ainsi qu’existe une famille qui confesse la foi, parce que, comme tous les sacrements, il repose avant tout sur la foi. Un couple, uni par la même foi, communiant dans l’amour qui vient de Dieu, couronné dans l’Église par la grâce du saint Esprit, pourra, dans le meilleur des cas, assumer la responsabilité du baptême pour l’enfant qui leur est confié. C’est pour cela que, lorsque les parents demandent le baptême pour un nouveau-né, on leur demande s’ils confessent eux-mêmes la Foi et s’ils ont été couronnés dans l’Église. Pour la même raison, on demande que les parrains soient membres de l’Église et, selon l’expérience de l’Église roumaine notamment, qu’ils soient des époux et que leur couple ait été consacré.

Immersion et onction

Une condition cohérente avec ce qui précède est la fréquentation de l’Église. « Baptême », on le sait, veut dire « immersion ». « Chrismation » veut dire « onction ». L’immersion se fait dans l’eau baptismale, consacrée au tout début de l’office et assimilée ainsi au Jourdain. L’onction se fait par l’huile du saint Chrême consacrée par l’ensemble des évêques d’une Église souveraine. Le catéchumène est immergé dans la vie du Christ, et il est oint de l’Esprit du Christ. La participation à la vie de l’Église est indispensable en tant précisément qu’immersion : immersion dans le Corps ecclésial et dans l’Esprit qui l’anime.

Fréquenter l’Eglise

Une condition rigoureuse pour le baptême des petits est l’engagement pris par les parents et les parrains de leur faire fréquenter régulièrement leur paroisse, de les maintenir dans cet état d’immersion sans lequel ils ne pourront pas émerger à une vie de disciple du Christ dans ce monde, et à la vie éternelle avec le Père. Ils les font vivre également ainsi dans un état permanent d’onction, c’est-à-dire d’imprégnation continuelle par l’Esprit qui, comme le fait l’huile, pénètre le corps par les pores de la peau. Le corps est le moyen de la sanctification de toute la personne elle-même incorporée dans le Corps du Christ.

L’indispensable communion

S’il est demandé aux familles de s’engager à faire vivre leur enfant immergé et oint dans la vie ecclésiale – vie liturgique et communautaire – c’est parce que le baptême et l’onction chrismale culminent dans la communion eucharistique. Être baptisé et oint sans jamais, ou presque, s’alimenter au Corps et au Sang du Christ, à la vie divino humaine ainsi offerte, empêche la grâce baptismale de se développer normalement. C’est une contradiction avec le projet baptismal lui-même. Au contraire, le petit baptisé doit pouvoir se nourrir continuellement de la vie divine qui lui est proposée par le Christ. Il est donc demandé aux parents et aux parrains de conduire régulièrement l’enfant à l’église pour qu’il y communie. Cela veut dire, bien entendu, participer à la vie liturgique, en partie, peut-être, au début, puis à partir au moins de la proclamation de l’Évangile, puis à l’ensemble de la célébration.

Préparation au baptême

Enfin, il est demandé aux parents et aux parrains de participer à plusieurs réunions préparatoires. Que ces personnes aient réfléchi à ce que représente le projet baptismal du point de vue du Salut et, immédiatement, du point éducatif, dans la vie quotidienne, est indispensable. Les sacrements ne sont pas des actes magiques. Ils sont des actes de liberté, où la liberté humaine rencontre la liberté divine. Ces réunions comporteront une présentation du sacrement dans son déroulement et dans son contenu divin. Les grands signes articulés par l’office – l’eau, la lumière, l’immersion, l’onction, la communion, les paroles… – gagnent à être compris, de façon à ce que les parents et les parrains, et, d’ailleurs, l’ensemble de la communauté paroissiale, soient des acteurs liturgiques, des con-célébrants, en vertu de leur propre sacerdoce baptismal.