« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Accepter la mort d’un ami…

cimetière orthodoxe

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Inconsolable…

(…) comme nous vous comprenons! C’est une douleur terrible d’être séparé, même provisoirement – puisque nous avons tous rendez-vous dans le monde qui vient, mais cela paraît loin – des êtres que nous aimons et qui nous aiment. Nous sommes inconsolables, parce qu’il n’y a pas de consolation humaine à la mort. Aucun raisonnement n’y fait; la douleur est là; nous avons mal comme à l’endroit d’un membre arraché et qui nous fait souffrir quoiqu’il ne soit plus là. Le temps n’y fait rien non plus: quelque fois au contraire, la douleur et la souffrance s’amplifient dans la durée. Sans nous mettre indiscrètement à votre place, nous pouvons partager fraternellement une expérience parce que nous sommes des êtres humains, et, en l’occurrence, des chrétiens, et des Orthodoxes. Nous savons que le Christ par sa résurrection a vaincu le pouvoir de la mort, et nous voulons dans le concret goûter les conséquences de cet évènement. Un de nos amis, dans une circonstance analogue, a trouvé un soulagement…

Le pardon

Il a demandé pardon à Dieu du manque de confiance en lui et même de la révolte contre lui. Le fait de renoncer à ces passions et d’en recevoir du Seigneur lui-même le pardon miraculeux, l’a déjà soulagé et a, pour ainsi dire, ouvert une porte à la consolation divine – c’est-à-dire la grâce du saint Esprit, appelé justement le Consolateur. Cette consolation ne minimise en rien la souffrance; mais c’est comme un baume, une douceur, une sorte de lumière, un calme et une acceptation libre de la volonté incompréhensible de Dieu.

La prière

Il s’est engagé dans une prière très régulière, en suivant les offices de l’Église orthodoxe, soit à la maison, chez lui, soit à l’église sous la présidence de son prêtre et en présence de la communauté des frères. La consolation est venue également, pas immédiatement, mais dans la continuité de cette prière et de ces offices, parce que notre ami a été libéré de l’isolement qui l’emprisonnait dans la souffrance. Il a connu la grâce de la compassion à son propre égard et, simultanément, sa foi a été fortifiée: il a pu croire que le chemin fait par la personne endormie était un chemin béni. Il a reçu de Dieu la grâce de faire un projet pour la défunte servante de Dieu.

La fidélité

Ce qui l’a beaucoup aidé encore, c’est le conseil suivant: essaye de faire ce que cette personne qui repose en paix te dirait de faire; essaye de vivre selon le meilleur de cette personne et de faire sa volonté, chaque fois que c’est possible, de façon à expérimenter l’union avec elle. Si nous faisons ce qui est agréable à nos défunts, à condition bien sûr que cela soit cohérent avec l’Évangile, nous demeurons unis à eux, même jusque dans l’éternité. L’important, c’est de construire l’éternité avec nos défunts en apprenant, dès maintenant, à vivre avec eux. En effet, ils ne sont pas anéantis! Le Christ nous a appris qu’ils « reposent », et nous pouvons les sentir tout proches de nous, comme si nous veillions leur repos, comme une maman qui reste éveillée près de son enfant qui dort… Dans certains cas, nous pouvons les prendre comme intercesseurs devant Dieu.

Le présent

Essayons de parler des défunts, non au passé, mais au présent, surtout quand nous parlons d’eux à Dieu. Nous pouvons ainsi avoir une prière de bénédiction: « Gloire à toi, pour ton serviteur (ou ta servante) N…, Seigneur Jésus, gloire à toi! »; « gloire à toi pour la bonté de ton serviteur ! Gloire à toi pour l’amour qu’il m’a montré! Gloire à toi qui veut le sauver et le glorifier au Dernier Jour, Seigneur Jésus, gloire à toi! »

La préférence d’autrui

La conséquence de cette attitude est que nous apprenons de Dieu à nous réjouir pour son serviteur endormi, et nous oublions notre peine, en pensant combien le Seigneur l’aime, combien Il voit tout ce qu’il a fait de bon dans sa vie, combien Il veut le sauver. Notre joie pour autrui devient plus grande que notre peine pour nous-mêmes. Dans le cas où la personne serait décédée dans de très mauvaises conditions – portant par exemple un gros fardeau non pardonné – notre inquiétude pour son salut deviendra prioritaire et nous n’aurons plus le temps de penser à nous-mêmes. Nous dirons continuellement à Dieu: « Seigneur Jésus Christ notre Dieu, pardonne à ton serviteur N… tous ses péchés, accueille-le dans ton Paradis et sauve-le au Dernier Jour! »

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Si vous le souhaitez, confiez-nous le prénom de votre ami bien aimé et nous pourrons ainsi prier avec lui pour lui – prier également pour vous afin que le Consolateur vous accorde sa consolation…