« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du Fils prodigue Triode (n. trad.) : Luc 15, 11-32.

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La vocation des saints –

Le saint Carême approche ; et nous nous approchons de lui avec crainte, comme d’un grand don et d’une grande grâce. Au début des vêpres du Publicain, le livre du Triode est placé solennellement au centre de la nef par un ministre en vêtements sacrés. L’immense itinéraire ascétique consigné dans ce volume par les saints Pères nous remplit de crainte religieuse : nous savons que c’est le Seigneur en Personne qui nous appelle à le suivre, à mettre nos pas impurs dans ces traces de ses pieds très purs, pour connaître la joie de la familiarité retrouvée du Père céleste. Cette approche est une acceptation de la vocation des saints, en trois fêtes : celle du Publicain et du Pharisien, celle du Fils débauché et celle du second Avènement.

Les trois fêtes

La première place en antithèse la Loi donnée par le Verbe à Moïse et l’appel au repentir adressé au début de sa prédication par ce même Verbe devenu homme. La deuxième fait resplendir le mystère de l’amour du Père. La troisième valorise la liberté créée, celle de l’homme. Les deux premières se ressemblent. Elles mettent en scène deux couples : le Pharisien et le Publicain, et l’Ainé et le Cadet. L’Ainé parle comme le Pharisien : il a accompli tous les commandements et se trouve juste devant Dieu. Le Cadet prie comme le Publicain, avec repentir : « J’ai péché contre le ciel et contre toi ! », dit le premier ; « purifie-moi, pécheur ! », dit le second. Le deuxième couple est celui de deux fils du même père, le Père céleste.

Dieu aime tous les hommes

Le Dieu que nous a fait connaître la tradition biblique est un père qui ne fait pas de différence entre les justes et les pécheurs, et les reconnaît tous comme ses fils. Ainsi parle Maxime le Confesseur : Dieu aime tous les hommes, le pécheur, comme un fou qui se perd dans la nuit, et dont Il guette le retour ; le juste, comme le fils à qui Il confie tous ses biens. La révélation de la paternité de Dieu est l’essentiel du message de Jésus le Messie, parce qu’Il est le Fils : Il s’est fait pécheur avec les pécheurs, et Il se manifeste juste plus grand que tous les justes, à la droite du Père.

(a.p. Marc-Antoine Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 12.02.23)
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