« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »  

In memoriam Odile Bertrand-Hardy (22 juillet 1926 – 12 janvier 2022)

OdileBH

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Hommage –

Chère Odile, nous honorons en toi – en elle… faut-il parler des défunts à la troisième personne et au passé ? – la femme d’Église, la « femme forte » dont parle la Parole, un exemple pour nous tous de courage, de dignité et d’humour ! Comme tu nous as fait rire ! Comme tu pouvais être drôle ! Comme tu nous as instruis par ton expérience ! Plus d’une génération peut se réclamer de toi et te chanter : Réjouis-toi, Amante de l’universalité chrétienne dans l’Orthodoxie !

Réjouis-toi, presbytéra Odile, digne représentante des Français cherchant l’Orthodoxie !

Réjouis-toi, chef de ceux qui ont trouvé la foi et la tradition de leurs Pères !

Réjouis-toi, incompréhensible pour les Orthodoxes de souche !

Réjouis-toi, incompréhensible pour les Français catholiques !

Réjouis-toi, Quête de la vérité !

Réjouis-toi, Découverte du christianisme fondamental !

Réjouis-toi, Bonheur de renouer avec les Apôtres et les Pères !

Réjouis-toi, qui vécus de cette joie et en vis encore !

Réjouis-toi, Amante de l’universalité chrétienne dans l’Orthodoxie !

Orthodoxie passion

Avec une exceptionnelle vitalité, beaucoup de générosité, une intelligence brillante et de la gaieté, et l’amour de la vie, mère de famille aux sympathiques enfants, Odile était passionnée par la théologie. Dans les années 50, elle découvrit l’Orthodoxie. Elle admira et suivit l’évêque charismatique Jean (Kovalevsky) et elle fut la fille spirituelle du saint archevêque Jean (Maximovic), qui imposa les mains à son mari, Père Grégoire, de bienheureuse mémoire. Le lien secret et invisible avec saint Jean de San Francisco  (de Los Angeles, de Shangaï…) l’a soutenue toute sa vie, dans la grande épreuve du décès de sa fille Cécile, comme dans toutes ses activités au service de l’Église, dans les moments de paix et dans les déchirements. Son icône l’accompagne partout.

La lumière du Christ

Ces dernières années, elle trouva beaucoup de réconfort à se confier au bienheureux archimandrite Placide (Deseille). De la foi qui la faisait vivre, elle témoigna jusqu’au bout, par une présence indéfectible dans l’église, dans les offices liturgiques, et par sa parole. Elle ne se plaignait jamais. Elle était souvent un exemple de discernement, dans les paroisses où elle servit, notamment à Lille et à Louveciennes. Sans indiscrétion, on peut témoigner qu’elle avait une intime et profonde expérience personnelle du Christ et de sa lumière. Elle avait fait l’expérience anticipée de la mort ; elle avait choisi de vivre pour ses enfants.

L’activité paroissiale

De cette paroisse orthodoxe française et francophone, Odile est une des fondatrices en 1977. Un local providentiellement trouvé sera, pour notre bonheur, transformé en l’église Saint-Germain-et-saint-Cloud. La paroisse a été pour elle le lieu privilégié de l’expérience ecclésiale. Simultanément, elle développa le Feuillet-saint-Jean-Cassien, futur revue Apostolia de la métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale et Méridionale. Elle participa activement au catéchisme des enfants, qu’elle aimait de tout son cœur. Devenus des adultes, ceux-ci se souviennent d’elle avec reconnaissance. Simultanément, Odile fut digne de l’estime et de l’affectueuse amitié paternelle de nos hiérarques, le métropolite Joseph et l’évêque Marc. Avec l’archiprêtre Grégoire et d’autres,  elle avait contribué, dans les années 98, à la réorganisation de l’éparchie roumaine.

Gloire à Dieu !

Odile bien-aimée, femme d’Église, femme de prière, vraie théologienne, témoin vivant de l’Orthodoxie vécue sur notre sol, que les anges avec saint Michel t’accompagnent à la rencontre de ton Seigneur Jésus Christ tant aimé, de lumière en lumière, jusqu’au lieu de ton repos, d’où tu attendras avec d’autres justes son retour glorieux ! Avec les saints et les élus, nous chanterons : Alléluia !

(a.-p. M.-A.)
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