« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’ « édit de Milan » – 313-2013 – extraits

Constantin le Grand

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Liberté religieuse universelle

« Moi, Constantin Auguste, ainsi que moi, Licinius Auguste, réunis heureusement à Milan, pour discuter de tous les problèmes relatifs à la sécurité et au bien public, nous avons cru devoir régler en tout premier lieu, entre autres dispositions de nature à assurer, selon nous, le bien de la majorité, celles sur lesquelles repose le respect de la divinité, c’est-à-dire, donner aux chrétiens comme à tous, la liberté et la possibilité de suivre la religion de leur choix, afin que tout ce qu’il y a de divin au céleste séjour puisse être bienveillant et propice, à nous-mêmes et à tous ceux qui se trouvent sous notre autorité. C’est pourquoi nous avons cru, dans un dessein salutaire et très droit, devoir prendre la décision de ne refuser cette possibilité à quiconque, qu’il ait attaché son âme à la religion des chrétiens ou à celle qu’il croit lui convenir le mieux, afin que la divinité suprême, à qui nous rendons un hommage spontané, puisse nous témoigner en toutes choses sa faveur et sa bienveillance coutumière. (…) nous avons décidé, supprimant complètement les restrictions contenues dans les écrits (…) concernant le nom des chrétiens, d’abolir les stipulations qui nous paraissaient tout à fait malencontreuses et étrangères à notre mansuétude, et de permettre dorénavant à tous ceux qui ont la détermination d’observer le religion des chrétiens, de le faire librement et complètement, sans être inquiétés ni molestés (…). La même possibilité d’observer leur religion et leur culte est concédée aux autres citoyens, ouvertement et librement, ainsi qu’il convient à notre époque de paix, afin que chacun ait la libre faculté de pratiquer le culte de son choix. Ce qui a dicté notre action, c’est la volonté de ne point paraître avoir apporté la moindre restriction à aucun culte ni à aucune religion. (…) les locaux où les chrétiens avaient auparavant l’habitude de se réunir, (…), doivent leur être rendus sans paiement (…), par ceux qui sont réputés les avoir achetés antérieurement (…).

Source

Lactance, De la mort des persécuteurs, Cerf, « Sources chrétiennes », dans la magistrale édition n°8 – juin-juillet 2013, de la revue Le Figaro/Histoire, p. 70. Cette publication contient des pages de référence concernant l’« édit de Milan » (en fait les mesures prises par les empereurs à Milan en mars 313), ainsi que la personnalité de Constantin (p. 52-55), sa biographie (p.84), ainsi que des articles expliquant bien le contexte historique des évènements.

Canonisation

Constantin rendit son âme à Dieu le jour de la Pentecôte 337. On peut lire sa vie dans le Synaxaire ; vies des saints de l’Église orthodoxe, 1993, à la date du 21 mai. Il est fait mémoire de lui, non pas seul, mais avec sainte Hélène, Inventeuse de la sainte Croix, qui intercède pour les fautes de son fils. Pour répondre aux objections concernant la canonisation de Constantin, Christos Yannaras écrit : « L’Église n’a pas reconnu sa sainteté en utilisant un étalon de perfection morale individuelle (…). Seul le lien avec la vérité de l’Église (comme prémices du Royaume de Dieu), et non avec les vertus individuelles, peut nous conduire à apprécier correctement le fait de la canonisation de Constantin le Grand. De même que l’Église a vu dans la personne des apôtres les fondements de l’édifice divin, dont la « Pierre d’Angle » est le Christ, en la personne de Constantin elle a vu l’Égal-aux-apôtres, le fondateur de l’universalité et de la mondialité visibles de l’Église (…). Dans la personne de Constantin le Grand, l’Église comprit que la vérité de sa nature universelle – assumer le monde entier, le transfigurer en Royaume de Dieu – prenait des dimensions historiques concrètes » (Vérité et unité de l’Église, éd. Axios, 1990, p. 71-72).