” Le Christ est ressuscité ! ”                  ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”            ” Le Christ est ressuscité ! ”              ” Le Christ est ressuscité ! ”       

Le Carême des saints apôtres juin 2015

Icône de la Pentecôte Louveciennes

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Les principaux temps de jeûne et d’abstinence –

L’Église orthodoxe a plusieurs périodes de jeûne et d’abstinence, appelés « carêmes », quoiqu’ils ne soient pas toujours des « quarantaines » (sens de « carême »). Ce sont ceux de Pâques et de Noël (vraies quarantaines), le jeûne de la Mère de Dieu (1-15 août) et de celui des Apôtres (du lundi qui suit la fête de tous les saints, premier dimanche après la Pentecôte, à la fête des saints apôtres, le 30 juin). De plus, il existe des jours marqués pour cette démarche ascétique.

La durée du Jeûne des saints Apôtres

Comme il suit le premier dimanche après la Pentecôte, et dépend donc de la date de Pâques, il est de longueur variable, puisqu’il se clôt toujours le 30 juin. Cette année, il dure trois semaines et la fête même des saints apôtres Pierre et Paul, le 29, sera le lendemain du 4ème dimanche après la Pentecôte.

Pourquoi ce jeûne ?

Les chrétiens s’efforcent de faire fructifier les dons qu’ils ont reçus à la Pentecôte. Tous les dons du saint Esprit étant reçus par ceux qui croient en Jésus-Christ, c’est par le jeûne et la prière, joints à l’application des commandements évangéliques, que ces charismes, manifestes dans la vie des saints que l’on vient précisément de fêter, sont actualisés. Le jeûne des Apôtres introduit au temps liturgique le plus long de l’année, le temps après la Pentecôte, qui va jusqu’au début du grand Carême de Pâques. Le fait qu’il naisse en quelque sorte de la fête de tous les saints, le dimanche immédiatement précédent, a un sens. Le charisme apostolique est associé à la sainteté et au martyre. La grâce apostolique transmise à nos évêques – chaque évêque étant dans la succession de l’apôtre Pierre – a, au long des siècles, fructifié par le martyre, par le jeûne et par le sacrifice de soi. D’innombrables saints évêques, à commencer par saint Nicolas, que l’Église honore chaque jeudi avec justement les Apôtres, en donnent l’exemple.

Le sens de l’Église

Le jeûne des saints Apôtres a pour but l’acquisition du « sens de l’Église ». La vie chrétienne est une vie « ecclésiale », celle du Corps du Christ ou Église. Nous inscrivons nos pas dans ceux des apôtres et des premiers disciples du Christ, pour nous montrer nous-mêmes des disciples dignes de ce nom, de véritables « membres » du corps de l’Église. La grâce apostolique (témoignage et transmission de la foi) appartient ainsi à l’entier peuple de Dieu. En priant tout spécialement les apôtres (« Saints et glorieux apôtres du Christ, priez-le pour nous ! » ou encore : « Réjouissez-vous, saints et glorieux Apôtres, réjouissez-vous ! ») nous nous unissons à leur mission. Et l’habitation du saint Esprit en nous, et l’habitation du Christ en nous par le saint Esprit (substance même de l’Église), devraient se manifester par les fruits de la grâce apostolique que nous, assemblée des baptisés, porterons.