« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’encensement : pourquoi ?

Encensement

Partagez :

Tradition ancienne –

De façon universelle, l’encens est utilisé dans le culte. La tradition biblique donne à ce rite une importance particulière, comme le montrent d’innombrables textes historiques et prophétiques. Dans le livre de l’Exode (30, 1-10), le Seigneur prescrit au saint prophète Moïse de construire un autel pour l’encens : « Aaron y fera fumer le parfum à brûler, matin après matin ». L’encens est une offrande.

La prière

Le peuple de Dieu a gardé, avec la venue du Messie, le Seigneur Jésus, ce précepte. L’office de vêpres comporte une partie précise, l’offrande de l’encens, pendant que l’on chante le psaume 140 : « que ma prière s’élève comme l’encens devant toi ». L’encens est une offrande et un langage : il exprime la prière du croyant qui, pour être agréable à Dieu, monte devant sa face. La prière quotidienne des chrétiens à la maison comporte, avec l’offrande de la lumière, celle du parfum, sur le petit autel domestique où se trouvent le saint Évangile, les saintes icônes, la Croix et les noms des vivants et des défunts de la maison.

L’honneur

L’encens, dans l’Antiquité, était offert aux princes de ce monde, les empereurs, par exemple. A plus forte raison est-il brûlé devant le seul Souverain de ce monde, le Dieu unique, Père, Fils et saint Esprit. Pour honorer une personne, on la parfume. Le parfum exprime le rayonnement spirituel de la personne, sa « gloire », comme on le dit pour Dieu ; encenser c’est honorer ; c’est également faire rayonner la qualité intrinsèque de la personne à laquelle on rend hommage. Pendant les offices, on encense les saints dont le visage apparaît sur les icônes et sur les fresques ; on encense l’ensemble de l’espace liturgique qui entoure le Peuple de Dieu, l’Israël du Seigneur, temple non fait de mains humaines.

L’Esprit saint

L’encens se rapporte au monde invisible. Il indique la présence des anges et des saints, tout particulièrement de la Vierge Mère de Dieu. Il signale surtout la présence invisible du Messie Jésus le Fils de Dieu. Il est encore cette Nuée qui guidait le peuple dans le désert, et qui le guide aujourd’hui vers le Christ et son Royaume. Il est ainsi le parfum de l’Esprit, la subtilité de la grâce qui te fait connaître le Christ, la « bonne odeur du Christ » (2 Co. 2, 15). Le saint Esprit est Celui qui honore le Fils : l’encens est, comme le feu dont il est proche, comme la lumière des cierges, comme l’eau, comme l’air qui porte la colombe, un des signes de l’Esprit. C’est pourquoi on encense toujours l’Évangile, en tant qu’icône du Christ le Verbe incarné, dans les processions où il est porté, et avant qu’on en fasse la lecture, comme de la Tora. Le Christ en effet est la Tora faite chair et faite homme. Et c’est la nuée de l’Esprit qui le révèle comme Tel.