« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’origine du jeûne de la Nativité ?

St-Augustin-dHippone-e1475358686507-205x300

Partagez :

Une sainte quarantaine –

Le jeûne de Noël commence le 14 novembre au soir et s’achève le 25 décembre après la divine Liturgie de la Fête. Cette vraie quarantaine fait mémoire de celle au terme de laquelle le saint prophète Moïse reçut de Dieu le Verbe les tables de la Loi. La quarantaine de ce temps se conclut quant à elle par la réception de la Loi incarnée, la Torah en personne, devenue chair et devenue homme, le Christ, Fils unique et Verbe de Dieu. Il est appelé « Avent » dans la tradition latine, ce qui signifie « venue » : pendant cette période, les chrétiens adoptent une attitude « eschatologique », c’est-à-dire tournée vers la fin des temps et le retour en gloire du Fils de Dieu « pour juger les vivants et les morts » et pour un règne « qui n’aura pas de fin ».

Histoire du jeûne de Noël

Le jeûne de Noël a été institué au 4ème siècle, donc plus tard que celui de Pâques auquel il fait écho, quoiqu’il soit plus léger. Ce temps pendant lequel on se nourrit plus de la Parole que des aliments habituels (notamment de gras et de sucré) est apparu d’abord en Occident où il est nommé en beaucoup de sources anciennes ecclésiastiques « Carême de saint Martin ». En effet, il commençait de façon fixe le 11 novembre, date à laquelle l’Occident fait mémoire de ce saint. En Orient, une coutume semblable naquit. Le jeûne de Noël est appelé en de nombreux endroits « Carême de saint Philippe », parce qu’il commençait le 15 novembre, fête de ce saint apôtre. Les premières mentions de la pratique de cette quarantaine  se trouvent au 4ème et 5ème siècle se trouvent dans des écrits du Bienheureux Augustin et de saint Léon le Grand, Archevêque de Rome. Ce dernier a prononcé des homélies spéciales pour ce temps liturgique.

Le concile local de 1166

Dans les premiers temps, le chrétiens ne jeûnaient pas tous de la même façon ni pendant le même nombre de jours. Certains ne jeûnaient que sept jours, et d’autres six semaines. Certains tenaient un jeûne rigoureux, et d’autres plus léger. Pour cette raison, en 1166, on tint un concile local à Constantinople, présidé par le patriarche Luc Chrysobergès (1156-1169). On uniformisa la durée du carême de Noël et il fut décidé que tous les chrétiens orthodoxes jeûneraient pendant quarante jours à parti du 15 novembre. Le même concile fixa le carême de la Dormition du 1er au 15 août.

La référence biblique

L’expérience d’un jeûne de quarante jours est enracinée dans la Bible et illustre encore une fois les racines juives de la pratique chrétienne. On en trouve la description dans de nombreuses pages, notamment dans la Genèse (7, 11-17), dans le Deutéronome (7, 7 et 29, 5-6) et Jonas (3, 4-10), en plus, bien sûr, du jeûne de quarante jours suivi par le Dieu Homme Lui-même après son baptême dans le Jourdain et avant le début de sa prédication publique.

(source : bizanticons.art 10.11.2022)