« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Un diptyque du 13ème siècle au Louvre

Diptyque-byzantin-detail_illustration

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Ce bel objet byzantin, de dimensions impressionnantes (29cm de haut) et à la facture rigoureuse prend place dans la collection fameuse des ivoires byzantins du musée du Louvre. Il s’agit, non d’un diptyque servant à l’inscription des noms pour la commémoration liturgique, mais d’une pièce précieuse, d’usage personnel, notamment en voyage, et offert en cadeau à un dignitaire.

Sur ses tympans, la Nativité (le Christ en croix, la Mère de Dieu allongée sur sa couche, l’Enfant dans la mangeoire, l’âne et le bœuf, le bain de l’Enfant, l’annonce aux bergers, Joseph méditant), et la Crucifixion (Marie et saint Jean l’Évangéliste, entourés des paroles du Christ sur la Croix : « Voici ta mère ; voici ton fils »). Sur ses deux volets, étagés sur trois registres, dix-huit prophètes (dont Aggée, Michée et Jérémie, d’un côté ; Élie, Zacharie et Élisée, de l’autre), tous vêtus à l’antique – sauf Daniel, en vêtement perse. C’est le seul diptyque byzantin, avec ceux que conservent la cathédrale de Chambéry et le musée national de Varsovie, à faire un usage mixte d’inscriptions gravées et en relief. L’inscription grecque qui court tout autour des deux volets, appelle la protection divine sur le commanditaire.

« Le revers des volets [la couverture du diptyque], encadré d’un élégant rinceau, est occupé par une grande croix sur degrés gravés, aux extrémités bouletées, cantonnées de deux médaillons enfermant une croix et une rosace de fleurs de lys convergentes » (Jannic Durand).

Cette pièce inestimable a été acquise par le ministère de la Culture et de la Communication et élevé au rang de « trésor national ».

Au sein des ivoires byzantins, les trois diptyques mentionnés, qui proviennent d’un même atelier mais de mains différentes, montrent dans leur style expressif « une connaissance maîtrisée des modèles de l’art roman occidental qui se sont diffusés en Orient avec les croisades au 12ème siècle. Le drapé des prophètes et sa qualité plastique s’inspire de modèles du 5ème-6ème siècles, revisités au 13ème siècle à Venise ainsi que dans tout l’Orient chrétien où rayonne l’héritage byzantin, notamment à Constantinople après 1261. »

(Résumé du Magazine du Ministère de la Culture et de la Communication, mars 2013, et du Dossier de Presse de ce ministère, février 2013. Site : www.culturecommunication.gouv.fr)

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