« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Deuxième dimanche de Carême : Mc 2, 1-12 (le Paralytique) et Jn 10, 9-16 (st Grégoire P.)

Paralytique

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L’icône de Jésus Pasteur –

En ce deuxième dimanche de Carême, nous contemplons l’image du Christ Pasteur. Cette icône procède de l’Évangile : la Parole apporte l’image. Dimanche dernier, nous exaltions l’Icône dans l’Église. Mais, chaque lecture évangélique est susceptible d’une traduction iconographique. Et nous avons besoin de cette image mentale pour suivre le Sauveur. L’icône de Jésus dans ces deux péricopes – du dimanche lui-même et de saint Grégoire Palamas – est une image de compassion.

L’amour désintéressé

Le bon Pasteur accueille devant sa porte l’homme en quête de vérité, de santé et de vie. Il s’émerveille de la foi de la personne humaine. Il remet les péchés parce qu’Il est Dieu. Il se fait lui-même la Porte de son propre Royaume. Il est rempli d’un amour désintéressé et Il connaît chacun par son nom. L’enjeu du Carême est de faire cette expérience : connaître comme on est connu de Dieu ; aimer comme on est aimé du divin Pasteur ; entendre mystiquement sa voix dans notre cœur comme Il entend celle de nos supplications et de nos louanges ; apprendre à lui obéir, c’est-à-dire précisément à l’écouter, à le suivre en toute confiance, à le croire sur parole, à ne jamais nous laisser séparer de lui par le doute ou la calomnie diaboliques.

Entendre sa voix

Nous, gens des villes, nous ne savons peut-être pas ce que c’est qu’un pasteur, un berger. Randonneurs en vacances, nous avons pu, dans les montagnes, rencontrer un tel homme et voir comment il prend soin des bêtes. Encore une représentation mentale dont nous avons besoin. Il nous faut nous figurer de quoi parlent l’Évangile et l’Église, ce que vivent les saints, et croire que c’est également pour nous. Moi aussi, je veux entendre ta voix, Seigneur. Je ne veux pas seulement croire ceux qui t’ont entendu. Je veux, moi aussi, connaître dans mon cœur le timbre de ta voix compatissante. Moi aussi, par le saint Esprit, j’entendrai le Christ Pasteur me dire « tes péchés sont remis » ; « lève-toi et marche ». L’Évangile est pour moi, la plus petite des brebis, le plus indigne, le plus pécheur, le plus aimé.

(Radio Notre-Dame, dimanche 27 mars 2016)