« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Dimanche après l’Ascension : Jean 17, 1-13

Ascension du Christ

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La connivence du Père et du Fils –

L’Esprit pénètre les profondeurs de la Divinité : nous l’entendons bien en ce jour ! Il nous initie à l’intimité du Fils et du Père dans ce stupéfiant discours que nous rapporte l’évangile de ce jour. Telle est donc la complicité du Père et de son Bien-aimé qui a toute sa bienveillance ! C’était cela que disait le Père sur les bords du Jourdain, tandis que l’Esprit, comme une forme de colombe, attestait la vérité de cette parole. Par quelle extraordinaire indiscrétion connaissons-nous cela ? Qui a enregistré ? À l’aide de quel enregistreur caché, de quel matériel de reporter spécialisé ? Par quelle micro-informatique sommes-nous, nous les indignes, les impurs, informés de la conversation divine ? C’est l’Esprit qui a branché une table d’écoute afin que les disciples que nous voulons être sachions tout de la paternité et de la filialité divines.

La connaissance de la vérité

La vie de baptisé et de membre du Peuple saint de Dieu, de membre de la Vigne qu’est le Christ, est science et connaissance parfaite de la vie et de la vérité. Le Fils de Dieu s’est fait chair et s’est fait homme afin que nous le connaissions, Lui et le Père, par le saint Esprit. Quand nous glorifions le Père et le Fils et le saint Esprit – et nous le faisons sans cesse –, ce n’est pas l’effet d’une théorie humaine, d’une philosophie ou d’une idéologie. Ce ne sont pas les hommes qui ont inventé la sainte Trinité ! Non ! Mais le Fils a révélé la profondeur de son dialogue atemporel avec le Père, et l’Esprit illumine notre esprit, notre intelligence et notre cœur pour la saisie intuitive du message évangélique. Dieu s’est fait homme pour que les hommes aient accès à son intimité, pour qu’ils puissent s’adresser à lui et le prier en toute connaissance de cause.

Une révélation unique

Le chapitre 17 de l’Évangile selon saint Jean apporte une révélation unique dans toute l’histoire du genre humain et des diverses formes de culture. Seulement par le Fils nous connaissons le Père. Seulement par l’Esprit nous savons ce que le Fils dit au Père. La vraie vie en Dieu n’est ni une doctrine ni une morale : elle est un mode d’existence divin, issu de la révélation par Dieu Lui-même de son amour, de sa sagesse et de sa préoccupation pour les créatures, particulièrement pour l’être humain. De quoi parle le Fils au Père ? Nous l’apprenons aujourd’hui.

La divine conversation

Il lui parle de leur commune et atemporelle gloire ; Il lui parle de la mission qu’Il lui a confiée dans la création ; Il lui parle des hommes, tout particulièrement de ceux que le Père lui a confiés. Soyons attentifs : nous les humains, nous les appelés, nous sommes le sujet de conversation des personnes divines. Déjà, au Paradis, le Seigneur Tri-unique parlait de nous : « Faisons, disait-Il, l’être humain à notre image et pour notre ressemblance ! » (Gen. 1, 26). Nous retrouvons en ce jour le discours divin au sujet des hommes : qu’ils soient un comme Nous sommes un – c’est bien le même projet : que les hommes parviennent à ressembler à Dieu. Ainsi, encore tout brillants de la lumière pascale, nous entendons avec joie cette parole qui nous dit combien nous sommes les bien aimés du Seigneur !

(Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », le 28 mai 2017)