« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Dimanche après l’Ascension : Jean 17, 1-13.

The_Ascension_of_Our_Lord

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Sublime indiscrétion –

Nous entendons aujourd’hui le sublime chapitre 17 du saint Évangile selon saint Jean. Par quelle indiscrétion bénie connaissons-nous le contenu de cette prière du Fils au Père ? Qui a entendu et retenu ? Comment ces paroles divines sont-elles parvenues jusqu’à nous pour nous instruire de l’intimité du Fils et du Père éternel ? Cette prière nous apprend ce que nous savons déjà : Jésus Christ est le Fils de Dieu, le Fils du Père éternel, avec lequel Il a une familiarité et une complicité extraordinaires.

De quoi parlent les Personnes ?

Elle nous apprend également que le sujet de conversation, le contenu du dialogue du Père et du Fils, n’est autre que nous-mêmes les hommes : le Fils parle de nous au Père, et partage avec lui le souci et la préoccupation qu’Il a de nous. Nous sommes le sujet de la divine sollicitude, car Dieu a fait exister des êtres qui n’étaient pas, par l’amour extraordinaire dont Il est habité et qu’Il porte à des créatures qui n’existent pas encore ! Impensable est l’amour dont Dieu aime les hommes, ses créatures. Cet amour se soucie et s’inquiète pour le Salut de ses créatures ; cet amour intercède pour ceux qu’Il aime, parce qu’Il veut leur bonheur, leur Salut et leur joie.

Le souci divin

L’intention de Dieu à notre égard est avant tout de nous faire participer librement à son propre être qui n’est qu’amour. Dieu souffre pour nous quand Il nous voit tant soit peu éloignés ou écartés de la sphère de son amour et de son être. Dieu a voulu faire être des entités qui n’étaient pas. Nous sommes, parce que Dieu veut que nous soyons. Et ainsi, Dieu prie pour nous ? Mais qu’est-ce que cela peut bien signifier ? Dieu prie donc ? Dieu prie donc Dieu ? Et c’est Dieu qui prie Dieu, puisque l’orant est ici la personne divine du Verbe. Le Fils prie le Père pour ceux dont Il veut l’existence, et dont Il veut la participation à son propre être et à son propre amour. Ce chapitre 17 nous révèle la communion du Père et du Fils : c’est une communion de souci pour le Salut des hommes, surtout des disciples. Que fait le Christ, le Fils unique engendré de Dieu ? Il prie le Père pour les hommes ses disciples !

Dieu prie ?

Il est extraordinaire de savoir que le Christ prie pour nous. Il est de notre côté ; Il est notre avocat ; Il nous défend devant le Père. Le ministère du Fils dans le monde est un ministère d’intercession, un ministère sacerdotal. L’évangile de ce jour nous révèle Jésus Christ Grand-prêtre : Il présente des offrandes et se présente lui-même en offrande agréable au Père pour le Salut des ingrats que nous sommes. « Je prie pour eux…garde-les ! » Le Fils de Dieu prie pour ses disciples ; Il se sent particulièrement responsable d’eux, et Il veut qu’ils aient part à sa joie, c’est-à-dire à l’allégresse de sentir que l’on compte pour Dieu, comme un fils pour son père. Cette prière du Fils révèle que les disciples ont une valeur immense pour lui et pour le Père ; « ta vie a été pour moi d’un grand prix », dit Dieu (1 Sa 26, 24). L’homme à qui le saint Esprit révèle qu’il est précieux pour le Père, et pour Celui-ci un fils, peut être sauvé instantanément…

(Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », dimanche 20 mai 2018)