« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Dimanche des Myrophores : Marc 15, 43 à 16, 8

Les myrrophores

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Le Seigneur est mort –

L’évangile du troisième dimanche après Pâques pose deux affirmations fondamentales: Jésus est véritablement mort ; et Il est vraiment vivant. Jésus aurait pu être enlevé directement au ciel, comme le furent les prophètes Énoch et Elie. Non : Il est vraiment mort, d’une mort identique à la nôtre, Joseph d’Arimathie, personnage connu et crédible, en est le témoin, lui qui l’a porté dans ses bras. Il a, comme Thomas, touché le saint corps du Dieu Homme ! Le sceptique Pilate vérifie les faits. Le centurion donne l’information. Nous sommes devant des faits réels, vérifiables et vérifiés, non devant une légende ou un conte. Jésus est vraiment mort. Le Seigneur de la vie est réellement entré dans l’envers de la vie. Non : sa passion n’est pas apparente ; sa mort n’est pas métaphorique. On est dans le réel de l’histoire humaine : un innocent, un homme respecté par le peuple pour sa bonté et son humanité, bien plus : le Seigneur de gloire, le Maître de la vie et de la mort, est entré dans la mort, sans faire semblant, sans jouer au mort, Il est mort de vraie mort.

Il est vivant

L’autre affirmation est paradoxale : Jésus est vivant ! Un personnage réel, Jésus le Nazaréen, est ressuscité, c’est-à-dire, selon le grec : Il s’est réveillé, Il s’est levé ou relevé d’entre les morts, et Il vit, et Il attend ses disciples et ses apôtres en Galilée. Cette deuxième affirmation est de l’ordre de la révélation : à cause de leur amour, de leur pureté, de la simplicité de leur cœur, les femmes ont eu par l’Esprit saint la révélation apportée par les anges. On le sait, les anges sont les messagers de la vérité, les messagers du Seigneur de vérité. Tout ce que le Seigneur révèle de lui-même, Il le fait par le ministère de ses saints anges. Et le message de Jésus Christ est celui d’un vivant revenu d’entre les morts. La vie que le Seigneur nous donne n’est pas une vie indéfiniment prolongée pour échapper à la mort. Elle n’est pas non plus une ranimation, un simple retour à cette vie-ci.

Un vivant revenu d’entre les morts

Non : la vie du Seigneur Jésus, et la vie qu’Il donne à ses disciples et, en fait, par eux,  au monde entier, est la vie passée par l’enfer et par la mort, scellée par le feu de son amour. La foi chrétienne n’affirme pas l’immortalité de l’âme, de l’esprit ou de l’homme. Elle témoigne d’un vivant revenu d’entre les morts et d’une vie passée avec succès par la mort, révélée plus forte que la mort qui n’a pu la retenir, et, à ce titre, désormais immortelle. Nous aussi, il nous faut passer par la mort pour entrer dans la vie. Les chrétiens ont toujours bravé la mort. Ils ont toujours su – nous avons toujours su – qu’en mourant volontairement par amour pour les autres on entre dans la vraie vie, pour connaître la vie de Dieu. Nous savons que ceux que nous aimons ont à traverser la mort pour être à jamais vivants en Dieu. Le Christ, Lui, ayant vaincu le Diable et terrassé la mort, donne la vie à ceux qui sont dans les tombeaux. Une vie passée par la mort, telle est l’expérience chrétienne, des saints moines, des martyrs, des saints, de tout chrétien vivant dans ce monde dans l’attente du second Avènement et de la résurrection universelle.

(Radio Notre-Dame 15 mai 2016)