» Le Christ est ressuscité !  »                   » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »               » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »               » Le Christ est ressuscité !  »       

Évangile 1er dimanche après Pentecôte : Matthieu 10, 32-33, 37-38 ; 19, 27-30

tous les Saints

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La mémoire divino humaine –

Aujourd’hui s’accomplit l’évangile que nous venons d’entendre. Presque chaque mot de ce message s’applique à la mémoire que nous célébrons : celle de tous les saints, des saints de tous les temps, de tous les lieux, du passé, du présent et du futur. La mémoire de ceux qui se sont sanctifiés et se sanctifieront par la foi équivaut à la mémoire de l’Église. Dieu le Verbe Lui-même, comme Tête de son corps, se souvient d’eux et Il fait mémoire de ce qui vient et de sa propre venue en gloire. La mémoire active de l’Église est la mémoire divino humaine du Dieu Homme et elle est identique à la mémoire du Père céleste, miséricordieux et bon.

L’Église-mémoire

Oui, nous faisons mémoire, bien sûr, nous prononçons les noms des saints et des saintes, nous lisons leur vie, nous célébrons des offices en leur honneur, des acathistes, des canons et des hymnes. Mais en vérité, c’est Dieu Lui-même qui est le Sujet et l’Hypostase de cette mémoire. Le Père a confié au Fils fait homme la mission de porter ce souvenir à travers les siècles des siècles ; et Il a remis à son Esprit l’énergie et la puissance de vivifier continuellement ce souvenir dans son Église et dans la culture humaine tout entière. L’Église du Père et du Fils et du saint Esprit est principalement une mémoire vive, vivante et vivifiante, digne héritière en cela de l’Israël de Dieu.

Le peuple qui fait mémoire

Le Peuple de Dieu a pour charisme fondamental de se souvenir de tout ce que Dieu dans sa paternité a fait pour lui, ainsi que des justes, des prophètes et des hommes sanctifiés qui ont été agréables au Seigneur Adonaï. Le Verbe le dit : Il est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ; le Dieu des vivants et des morts. Et son peuple, à travers toute la sainte Bible garde la mémoire des glorieuses actions de son Seigneur : « dans le principe, le Seigneur crée le ciel et la terre ! », dit la Genèse ; et le Symbole ecclésial reprend ce souvenir biblique : « je crois en seul Dieu, Père souverain, créateur du ciel et de la terre ! »

La prophétie évangélique

Hommes et femmes bibliques, nous nous souvenons de notre Seigneur et de tous ses saints. « Dieu est admirable parmi ses saints, le Dieu d’Israël ! » ; « car Tu es saint, ô notre Dieu, et Tu reposes parmi les saints ! », chante encore son Peuple. La prophétie s’accomplit : « Qui me reconnaîtra devant les gens, Je le reconnaîtrai devant mon Père qui est dans les cieux », dit en ce jour le Verbe : et c’est fait, les saints existent ! « Vous qui m’avez suivi », dit-Il : ce sont eux ! «… lors de la régénération de tout », c’est fait, l’Esprit est descendu et rend tout nouveau ! «… le Fils de l’Homme trônera dans sa gloire… » : fait également, Il est monté aux cieux et siège à la droite du Père et Il revient en gloire dans chaque célébration ecclésiale ! « Vous siégerez également sur douze trônes » : les Myrrhophores, les Apôtres et tous les saints ne font rien d’autre ! Ils ont préféré à tout Jésus Messie et son évangile et ils ont « reçu le centuple et hérité la vie éternelle ! » Eux qui étaient souvent les « derniers », méprisés, ignorés, oubliés ou torturés, sont devenus « les premiers ».

La conscience de l’humanité

Primauté des justes, des saintes et des saints ! Primauté des élus parmi les égaux que le Seigneur aime car Il aime tous les hommes, saint Maxime le rappelle, les justes comme ses amis et les pécheurs comme ses protégés. Or, première parmi les premiers, héritière de la primauté parmi les saints de tous les temps et de tous les lieux, non seulement Égale-aux-Apôtres comme sainte Marie Madeleine, mais plus vénérable que les chérubins et plus glorieuse sans comparaison que les séraphins, est la sublime Souveraine, notre bien-aimée, celle que nous ne vénérons par sans larmes d’amour et de joie, la glorieuse Mère de notre Seigneur et notre Dieu, Jésus le Verbe !

(a.p. M.-A. Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 27.6.21)
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