« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 13ème dimanche après la Pentecôte : Mat 21, 33-42 ; après la Croix : Marc 8, 34-9, 1

La croix Louveciennes

Partagez :

La vie de disciple –

En ce dimanche après l’Exaltation de la sainte et vivifiante Croix, le message du Seigneur Jésus nous fortifie dans notre vie de disciples. Renoncer à soi par amour pour ceux qu’on aime ; donner sa vie pour les autres ; chercher toujours le bonheur d’autrui avant le sien propre ; avoir pour devise « le prochain d’abord » et « le Christ d’abord », c’est ce que fait la moindre des mamans, le plus humble des époux véritables ; c’est ce que suit par vocation le pasteur de l’Église chrétienne, qu’il soit évêque, prêtre ou diacre. C’est également ce que font d’innombrables chrétiens qui s’ignorent, notamment dans nos hôpitaux. Notre religion est celle du sacrifice de soi par amour pour Dieu et pour le prochain. C’est ce que font les saints de tous les siècles et de notre temps.

La civilisation du don de soi

L’appel du Christ à préférer totalement autrui à soi-même et à sacrifier sa vie, son confort et ses biens par amour pour autrui, est au fondement de notre civilisation et d’un humanisme véritable, ce divino humanisme qu’a révélé Dieu le Verbe en se faisant homme et en se faisant chair. Cette civilisation s’origine en Dieu lui-même qui, par amour pour des êtres qui n’existaient pas, fit abnégation de son auto suffisance divine et leur donna l’être et, à la créature humaine, le sceau de sa propre image. Par abnégation encore, Il sacrifia sa bienheureuse atemporalité et vint dans le monde. Que Dieu choisisse de ne pas garder l’être égoïstement pour lui-même ; qu’Il choisisse de donner son amour en partage ; qu’Il donne accès à la filiation divine à ceux qui mettent leur foi en lui, révèle le comportement sacrificiel qui fonde et comble le Sacrifice non sanglant de la divine Eucharistie.

L’épanouissement

Ainsi, la parole du Sauveur « celui qui perdra sa vie pour moi et pour l’Évangile la sauvera » n’annonce aucune frustration ou mutilation de notre existence personnelle. Au contraire, l’amour préférentiel pour le Christ et sa parole est la voie de l’épanouissement. Là est le paradoxe : sacrifier son égoïsme par amour pour Dieu et pour le prochain donne accès à la plénitude de l’amour et de la vie en Dieu, ce qui est appelé le Royaume. C’est ce que dit la fameuse phrase « la pierre qu’avaient rejetée les bâtisseurs est devenue la tête d’angle » : donner sa vie à ceux qui veulent nous la prendre, et la donner pour eux et pour leur Salut, nous assure la couronne d’immortalité. Une couronne, celle de la joie de l’amour divin, descend sur la croix que l’on choisit librement. C’est pourquoi la croix, celle du quotidien des saints, contient la puissance de la victoire sur la mort.

(a.p.M-A., Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 19.09.2021)