« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 19ème dimanche après la Croix : Luc 18, 35-43.

puits de Jacob

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La vision adamique –

Frères et Sœurs, « recouvrer la vue » veut dire la retrouver. L’aveugle a donc vu. Soit, devenu aveugle au cours de sa vie, il souhaite voir comme il se souvient d’avoir vu. Soit il n’a jamais vu en cette vie : il veut alors retrouver la vue qu’il avait au Paradis. Le Christ vient dans le monde restaurer la vie naturelle de l’homme, or il est naturel à l’homme de voir l’ombre du passage de Dieu, de voir de dos sa silhouette, de voir des signes de sa présence dans les créatures, ou même de le voir en face. Le thème de la vue, ou de la vision, de Dieu, est un des thèmes les plus importants dans toute la Bible.

Voir Dieu dans l’Homme

Et il est vrai que, grâce à l’Incarnation, l’homme peut voir Dieu. Depuis l’heure de la Grotte, les créatures (anges, bergers, animaux) et les hommes recouvrent la vue en voyant leur Créateur, son visage et son corps humains. Ce ne sont pas ici des apparences : c’est la réalité. Qui voit l’homme Jésus Christ voit le Fils unique et Verbe de Dieu ; et qui voit le Fils, voit le Père. N’importe qui peut ouvrir le saint Évangile et y voir effectivement le Dieu Homme. Il n’est plus possible, sauf ignorance, de dire qu’on ne connaît pas Dieu ou qu’on ne l’a jamais vu. C’est pourquoi les chrétiens confessent activement la venue de Dieu dans la chair : c’est le fondement de la connaissance de Dieu. Maintenant, le Christ n’est plus seulement le personnage principal de l’Évangile : nous avons la grâce du saint Esprit, par lequel nous voyons Dieu en chair et en os. C’est le fondement de l’Icône et de toute notre vie.

Le baptême dans l’Esprit

Les paroles du saint Évangile que nous entendons en ce temps après la Nativité et la Théophanie se rapportent au baptême dans l’Esprit accordé par le Fils à ceux qui croient en lui. Le Fils prêche le Royaume et sa proximité. Le lépreux converti et l’aveugle guéri nous devancent dans le Royaume dont ils sont les citoyens et les sujets par la foi, « suivant Jésus en glorifiant Dieu ». Avec eux nous glorifions Jésus comme Seigneur et Roi. Le Fils a instauré le Royaume auquel on entre par la foi et par la louange. Celui qui glorifie le Père, le Fils et le saint Esprit atteste sa propre citoyenneté, son statut de fils dans le Fils et de roi dans le Roi dont il est membre.

Le Christ baptise

En fait, le Christ Fils unique et Verbe de Dieu est dans le monde pour baptiser dans l’Esprit du Père ; Il est l’auteur d’une pentecôte avant la Pentecôte : Il fait déferler l’Esprit de son Père sur tous ceux qui croient en lui ; Il leur ouvre ainsi la porte de son Royaume accessible dès maintenant ; et Il leur donne la grâce de le voir, de le connaître, de le suivre, de l’imiter, de s’assimiler à lui, de s’alimenter de son Corps et de son Sang. Il leur accorde le charisme, selon l’évangile de ce jour, d’être contagieux dans leur foi, leur joie, leur amour et leur louange : « tout le peuple, vit cela, et célébra les louanges de Dieu ! »

Le culte nouveau

Aujourd’hui, par l’effusion de l’Esprit sur une personne et sur son entourage, prend naissance le culte ecclésial, ce culte « en Esprit et en Vérité » que le Verbe enseigne près de l’emblème de l’Eau vive, le puits de Jacob. Aujourd’hui est instituée la célébration authentique, spontanée, naturelle, généreuse, accomplie pour le Salut du monde !

(a.p. Marc-Antoine, Radio Notre-Dame, « Lumières de l’Orthodoxie », 22.01.2023)
> image du Puits de Jacob
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