« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 1er dimanche de Carême : Jean 1, 43-51

st Nathanael Barthelemy

Partagez :

L’annonce du bonheur –

Chers Frères et Sœurs, avec joie nous célébrons ce premier dimanche du saint et grand Carême ! Celui-ci est la période la plus festive de l’année : quarante jours au cours desquels nous nous entraînons à la joie pascale, à l’émerveillement devant la miséricorde divine, à l’enthousiasme de retrouver un mode de vie naturel par la communion fraternelle, la responsabilité à l’égard des créatures et surtout la familiarité avec notre Père céleste ! L’évangile du Fils prodigue annonçait ce bonheur de retrouver le Père ; l’évangile du Jugement dernier nous promettait la joie de contempler le Christ présent en tout homme comme dans un frère ; l’évangile du Pardon nous encourageait à gagner le cœur et la bienveillance de ceux que nous avons pu offenser et à tout pardonner toujours et à tous.

La contemplation

Aujourd’hui notre joie est grande de connaître la voie de la contemplation de notre Dieu et Seigneur. Nathanaël, dont le nom Netan-El, signifie Dieu-donné, ou Don-de-Dieu, ou Donné-à-Dieu, est le prophète de cette connaissance. Le Sauveur reconnaît en lui la pureté de celui qui a consacré le meilleur de lui-même à son Seigneur, selon la substance de notre tradition biblique. Et le temps du Carême, lui-même un temps donné par Dieu, est le temps au cours duquel nous consacrons à Dieu, qui est le dieu de tous les hommes révélé comme Dieu exclusif à Moïse, et donné de façon exclusive en Jésus son Fils et son Messie, le meilleur de nous-mêmes ! Nathanaël est le nom de ceux qui comprennent la vocation de cette quarantaine : nous donner à Dieu de tout notre cœur, d’un cœur pur et sans détour ; être des Israélites véritables, fiers de notre judaïté spirituelle, conscients d’appartenir à la plus grande civilisation de l’Histoire, la civilisation biblique, et recevoir le Seigneur lui-même, le Créateur de tous les mondes, en Don ineffable et vivifiant.

La vision de Dieu

Nathanaël – ce beau nom concentre les deux dimensions de la connaissance suprême : être vu de Dieu et le voir ! Qui dit mieux ? Quelle philosophie, quelle religion, quelle science peuvent-elles en promettre autant ? Tel est le défi que le Peuple de Dieu présente au monde dans lequel nous vivons. Nous ne sommes pas défiés par le monde ; nous le défions ! Nous le défions de connaître Dieu et d’être connu de lui. Le saint Carême est un carême pour le monde. Les disciples du Ressuscité jeûnent et prient, non seulement pour eux-mêmes, mais pour le Salut du monde ; pour que l’Esprit du Père, descendant sur la Croix du Fils et sur toute croix de foi, révèle dans la transparence du monde – la transparence et des joies et des peines – la présence ineffable du Verbe fait chair. Ici est le sacrement de l’Icône que nous célébrons en ce jour. L’Icône est l’emblème par excellence de l’Orthodoxie à laquelle est dédiée la fête de ce jour. L’Icône est la fenêtre par laquelle le Seigneur regarde son monde, toutes ses créatures et particulièrement chaque personne humaine faite à son image et promise à sa ressemblance ; elle est simultanément la fenêtre par laquelle nous regardons dans le Royaume qui nous est promis. Nous voyons le Royaume par la fenêtre de l’Icône.

L’esprit de l’Orthodoxie

L’esprit-même de l’Orthodoxie, en tant que tradition des Apôtres et des Pères, en tant que message fondamental du Christ, le dieu fait homme, consiste à accéder à la présence invisible à travers la réalité visible. L’Orthodoxie est un sens charismatique qui t’ouvre le monde des apparences comme un rideau révélant la réalité. Pour vivre cela, nous avons besoin, non seulement d’une petite quarantaine, mais de l’itinéraire de toute une vie !

(a.p. Marc-Antoine, Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 5 mars 2023)
> icône de saint Nathanaël (Barthélémy)
Derniers articles
Même sujet
Newsletter
Lettre d’information