« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Evangile du 21ème dimanche après la Pentecôte – Luc 8, 41-56.

hemorroisse

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Venue historique du Verbe –

L’évangile de ce dimanche est un récit historique. Le Verbe divin fait homme qu’est Jésus Christ est venu dans la réalité humaine historique pour « illuminer tout homme », selon le prologue de saint Jean, et comme le suggère précisément le prénom de Jaïre. Le Verbe Lumière est « envoyé par Dieu » dans le monde, écrit saint Jean. Il est le Fils à qui le Père donne mission d’illuminer. Dans la transparence des deux miracles rapportés ici, nos yeux éclairés par le saint Esprit discernent l’identité de Jésus Christ. Le thaumaturge ne nous distrait pas de la personne divine qui se rend présente.

Aimer le Seigneur pour lui-même

D’une certaine façon, les miracles sont une grande épreuve. Ils peuvent nourrir seulement notre besoin de merveilleux ou répondre à notre angoisse de mort. Nous voudrions bien d’un dieu qui résout les problèmes qui nous entourent, relatifs à la santé et à la mort. Et le saint Évangile peut être une occasion de chute si nous ne voyons pas que l’important est le Verbe Lumière, Dieu fait homme et fait chair, celui que nous pouvons glorifier pour lui-même, au-delà des miracles qui satisferaient notre attente d’efficacité. La grande épreuve de la foi est l’appel à nous intéresser à Dieu pour lui-même, à l’aimer pour lui-même, à nous émerveiller de sa personne lumineuse. La prière le dit bien : « devant ton icône très pure nous nous prosternons ô Dieu de bonté… !… nous te rendons grâce en nous écriant : Tu as tout rempli de joie, ô notre Dieu, t’étant rendu présent à ton monde pour le sauver ».

Demander le miracle

Bien entendu, nous attendons le miracle, le pardon de nos péchés, en premier lieu ; la guérison de nos maladies incurables, comme il advient en ce jour à l’hémorroïsse ; la résurrection de nos défunts les plus proches, nos enfants, nos parents. Bien entendu, tout homme attend de Dieu qu’Il le libère de la souffrance et de la mort. Et, en ces temps difficiles pour la planète, nous prions le Seigneur de libérer les hommes de la tyrannie, du mensonge politique, de la cruauté, de la guerre et de tous les fléaux dont souffrent les hommes.

La Venue du Fils de Dieu

Mais, nous préparons l’entrée dans le jeûne de la Nativité, ce beau carême de saint Martin, comme on l’appelait autrefois en France, ce jeûne qui commence avec la fête de l’apôtre Philippe, ce temps de l’Avent, c’est-à-dire de la Venue glorieuse du Fils de l’Homme : tournons notre esprit et notre cœur vers lui ! Par le saint Esprit, Il est venu dans son monde ; Il vient continuellement, chaque jour, dans chaque célébration de la divine Liturgie, dans chaque invocation mystique de son Nom ; et Il vient de nouveau avec gloire et lumière pour juger les vivants et les morts. Nous pouvons écouter l’évangile de ce jour en étant sensibles à sa portée eschatologique… Conjuguons-le au futur grammatical, pour voir en filigrane notre avenir personnel et l’avenir du monde entier.

(a.p. Marc-Antoine, Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 6.11.22)