« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Evangile du 21ème dimanche après la Pentecôte : Luc 8, 5-15 et Jean 17, 1-13

parabole du semeur

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La semence de la Parole –

Au Nom du Père et du Fils et du saint Esprit, Amen ! Tous les dimanches, dans chaque célébration, dans chaque office même le plus modeste, la parole de Dieu, cette parole de la Parole en personne, nous parvient comme une semence. Les offices de toutes les Églises ont été organisés de façon à conduire la parole de Dieu jusqu’à l’intelligence et au cœur de chaque baptisé. La forme elle-même de nos offices est un dialogue continuel entre celui qui préside la célébration et les fidèles.

La méthode liturgique

Ce dialogue est soutenu par les chantres qui, au chœur, transmettent la parole en utilisant de mélodies sensées favoriser l’écoute et l’assimilation du message divin. Toute une méthode pédagogique est mise en œuvre, depuis l’autel jusqu’à la nef, en passant par le chœur, pour que la semence de vie s’implante dans le terreau bien préparé de la conscience des participants. Tout est fait pour favoriser l’écoute, l’assimilation et la restitution de la parole de Dieu.

L’ascèse prépare l’écoute

Toutefois, comme le laisse entendre la parabole que nous venons d’entendre, la meilleure pédagogie, la meilleure méthode liturgique, ne peuvent réussir cet ensemencement des cœurs qu’à la condition que ceux-ci soient bien préparés. C’est ici qu’intervient la tradition ascétique : par le jeûne, la prière, la veille, le repentir, l’acquisition de l’amour fraternel, les croyants ameublissent en quelque sorte la terre de leur conscience et se rendent capables de recevoir la semence évangélique. Tant que la parole n’entre pas dans notre cœur, tant que ne se réalise pas, par le saint Esprit, quelque chose du mystère de l’Incarnation, conception humaine de la parole divine par le saint Esprit, nous ne pouvons être féconds.

Devenir enceintes

Nous entendons bien le message et les mots qu’il emploie mais nous ne devenons pas enceintes de la Parole, nous ne la portons pas dans nos entrailles, et nous ne la mettons pas au monde en la restituant par des actes où se reconnaît la volonté du Père. Cela explique que le comportement des chrétiens que nous sommes soit souvent très différent du message évangélique, voir même étranger ou contraire à lui. Comment expliquer que, à différentes époques, des chrétiens aient pu et puissent participer aux offices liturgiques et se livrer ensuite au massacre ou à l’exploitation de leurs frères humains, voire de leur frères dans la vraie foi ?

Le contre témoignage des chrétiens

L’explication est que la parole n’a pas été écoutée ; elle n’est pas descendue dans le cœur de ces personnes ; elle n’a pas fécondé chez elles un mode de vie divin à l’image et à la ressemblance de notre Dieu. La parabole de ce jour nous invite ainsi au repentir devant les contradictions insupportables que l’on peut observer chez nous, et à une attention accrue !…

(a.p. Marc-Antoine, Radio Notre-Dame, « Lumières de l’Orthodoxie », 16 octobre)
 
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