« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »  

Évangile du 3ème dimanche après la Pentecôte : Matthieu 6, 22-33.

lys

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« Regardez ! » – 

Chaque année, en ce mois où plusieurs s’apprêtent à prendre du repos, à découvrir des contrées nouvelles, et à s’étonner de la beauté des paysages, l’évangile de ce jour, « le Lys des champs », nous offre un programme d’émerveillement et de sainte insouciance. Le Créateur en personne attire notre attention sur la beauté des créatures : « regardez ! » dit-Il, pour éduquer notre regard, le rendre « lumineux », comme Il le dit. Il apprend à notre œil une façon désintéressée et sereine de regarder le monde ; Il nous invite à voir sa propre présence en toute situation et à ne pas douter que son Père céleste et Lui-même, le Fils présent par la grâce du saint Esprit, sont omniprésents et universellement bienveillants.

La paternité divine

Le Fils nous initie à la providence du Père, synonyme de prévoyance et de prévenance. Le Père de Jésus Christ, notre Père par le saint Esprit, pense à tout, voit tout et se soucie de tout. C’est pour cela qu’Il est appelé Père. Nous nous soucions de notre propre vie, de notre alimentation, de notre logement, de notre « pouvoir d’achat », comme on l’entend dire tout le temps, et du bien de notre famille et de nos enfants. Le Fils de Dieu nous apprend que le Père céleste se soucie Lui aussi de ce qui est bon pour nous et pour les nôtres : quel bon et magnifique père nous avons ! C’est merveilleux de savoir que quelqu’un, « là-haut », comme on dit, notre père des cieux, se préoccupe de nous et de son monde. Pas de souci à se faire, Dieu s’en occupe !

La synergie divino humaine

Une mauvaise insouciance consisterait à vivre dans la négligence, à démissionner de toute responsabilité entre les mains de ce Dieu généreux. Il nous est proposé, non d’abdiquer, mais de coopérer par la foi. L’enseignement du Sauveur est paradoxal. Il prêche la sainte insouciance, alors que notre monde est à feu et à sang ; Il prêche la beauté de la Création, alors que la planète connaît un désastre écologique. Pour lui, l’inquiétude dans ces domaines est l’affaire des païens, des « esclaves de la richesse ». Celle-ci nous tient captifs parce qu’elle assure, croyons-nous généralement, le confort, la nourriture, la santé et le bonheur. Les disciples du Créateur, eux, pourraient ne s’inquiéter de rien ! Difficile à accepter, cet enseignement… Comprenons que le Seigneur nous parle de la foi, comme le rappelle l’Apôtre ; Il nous parle de pureté du regard.

Le Seigneur omniscient

Le jour où Il parlait ainsi, Il était conscient, non seulement des tribulations par lesquelles nous passerions, mais des souffrances de son époque, marquée par l’esclavage, la torture, la mise à mort arbitraire et d’horribles guerres de conquête comme en notre siècle. Le Sauveur est omniscient ; Il ne parle pas en l’air. Faisons-lui confiance, et cultivons la relation de foi avec le Père. La louange nous aidera, si nous rendons grâce à Dieu pour tout, pour tous et tout le temps – y compris dans les épreuves insurmontables. Nous croyons que Dieu est Seigneur et qu’Il sait ce qui est bon pour ses créatures et pour chaque personne : « le Seigneur est Dieu et Il nous est apparu ! » ; Il a un projet pour tout. Nous verrons sa présence en tout. Cela nous encourage également à œuvrer pour la paix du monde et pour le salut de la Création !

(a.p. Marc-Antoine, Radio Notre-Dame, « Lumières de l’Orthodoxie », 3.07.22)