« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 7ème dimanche après la Croix : Luc 8, 41-56.

fille de Jaïre

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L’Incarnation –

L’évangile de ce jour, comme celui de la résurrection du fils de la veuve à Naïm, souligne la réalité de l’Incarnation, du devenir-chair et du devenir-homme du Fils unique et Verbe de Dieu. Plus d’une fois, nous nous en rendons compte, l’Évangile est très physique, très corporel. Il s’agit presque toujours de situations concrètes et palpables, par exemple d’un banquet bien préparé qui sollicite notre goût.

Le Royaume

Le Royaume où règne le Seigneur Jésus, ce royaume qui n’est pas de ce monde, est un royaume palpable ; tu tends la main et tu le touches ; c’est un royaume à portée de main, à portée des sens, à portée du corps – rien de plus étranger à ce qu’on appelle une « spiritualité ». La vie avec le Christ notre roi, notre vie de citoyens du Royaume, est une vie très réelle, très expérimentale. L’Esprit saint, « Roi céleste » et âme du royaume du Seigneur Jésus Christ, initie l’homme de foi à un vécu. L’expérience biblique et évangélique est très charnelle.

Le toucher divin

Rappelons-nous comme le Seigneur Jésus a touché le cercueil du jeune homme que l’on portait en terre : « toucher », quelle expression inattendue ! Avec sa main, Il saisit le bois du cercueil, tout près du cadavre qui s’y trouve, et la procession s’immobilise. Pensons à cette parabole où un Samaritain n’a pas peur de toucher un inconnu ensanglanté. Jésus Sauveur touche les yeux de deux aveugles, Il touche les disciples sur le mont Thabor, Il touche un lépreux, Il touche la langue du muet, Il touche les petits-enfants. Dieu n’a pas la phobie du contact ; Il n’a pas peur de ce qui est impur. Et, aujourd’hui, Il se laisse toucher par l’hémorroïsse et Il prend souverainement par la main la petite morte.

« Spiritualité » charnelle

Notre expérience de Dieu passe par le contact ; notre foi est incorporée et notre « spiritualité » charnelle. La chair a été consacrée temple de la présence divine. Le corps et l’âme sont soudés, ils s’interpénètrent, ils sont mariés pour l’éternité, et ils ressusciteront ensemble. Le contact divin transmet la grâce déifiante qui a transfiguré la chair du Dieu Homme. Les reliques mêmes des saints reçoivent le baiser de nos lèvres : ce sont des ossements et une chair divinisés par la grâce incréée, par la foi, par tous les sacrements. Le Seigneur touche et est touché : Il sauve le corps, la matière, la chair, tout ce qui est palpablement réel. Le Dieu Homme ressuscite l’homme corps et âme, Il se ressuscite lui-même corporellement, et Il mange à belles dents les poissons pêchés à Tibériade. Toute la pédagogie de l’Évangile vise l’exaltation de l’humanité corporelle à la droite du Père.

(Radio Notre-Dame « Lumière de l’Orthodoxie » 28.10.2018)

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