La santé véritable –
Le Christ est ressuscité ! Nous nous saluons ainsi jusqu’à l’Ascension. Cette salutation atteste notre fraternité dans la Foi ; elle nous fortifie dans cette foi elle-même ; elle entretient la joie et l’espérance dans nos cœurs ; elle témoigne devant le monde que les chrétiens vivent d’un mode nouveau d’existence. Ici est la santé véritable.
Un cadeau merveilleux
Bien entendu, quand on évoque la santé, nous pensons surtout à celle du corps : des malades nous entourent, dans notre famille, dans notre milieu de travail, dans la communauté ecclésiale. Comment ne pas penser à la santé corporelle, comment ne pas la souhaiter pour ceux que nous aimons, pour nous-mêmes ? La santé est un bien inappréciable, un cadeau du Ciel, et nous ne pensons pas suffisamment à en remercier le Seigneur tous les jours de notre vie. Elle nous paraît un droit, un bien qui va de soi, alors qu’elle est un véritable miracle, comme la vie elle-même : elle est un équilibre merveilleux et toujours fragile, quelle que soit la compétence prodigieuse de la médecine d’un genre ou de l’autre.
La santé de l’âme
Nous pensons également à la santé de l’âme, surtout à notre époque où les sciences humaines se sont tellement développées ! Autour de nous, nombreux sont ceux qui jouissent de la compétence et du dévouement de psychologues et de psychothérapeutes : que le Seigneur bénisse les médecins de l’âme ou du corps, qui font du bien à ceux qu’Il aime. Nous pouvons croire que ces spécialistes sont la main compatissante du vrai Médecin de nos âmes et de nos corps.
L’ignorance de Dieu
Toutefois, il est un degré plus élevé que celui de l’équilibre psychosomatique. La grande et belle santé de l’homme est celle qui lui vient des dons du saint Esprit et qui se manifeste comme connaissance du Père céleste. Le Christ se montre le Médecin par excellence parce qu’Il propose la guérison d’une terrible maladie qui affecte aussi bien l’âme que le corps de l’homme : l’ignorance de Dieu en général et, plus précisément, l’ignorance de la paternité divine.
La connaissance du Père
Le Seigneur Jésus, en tant que Christ, c’est-à-dire Messie, accomplit tout le projet biblique en faisant connaître son Père à ceux qui croient en lui comme Fils. Il nous le fait connaître, non seulement en nous parlant de lui et en nous apprenant à le prier comme « notre Père qui es aux cieux », mais encore plus par le don qu’Il nous fait du saint Esprit. Comme au paralysé de ce jour, Jésus Christ donne la santé, la mobilité, « le mouvement et l’être », en envoyant d’auprès du Père l’Esprit, en toute circonstance, et particulièrement le jour de la glorieuse Descente de l’Esprit.
Aspirer aux dons du saint Esprit
C’est pourquoi toute cette période, justement appelée celle du « Pentecostaire », est celle où nous tendons vers la réception de l’Esprit qui nous donnera de reconnaître Jésus pour qui Il est, c’est-à-dire le Fils et le Ressuscité, et par lui de connaître le Père, Source unique et suprême de ce même Esprit. Aussi prions-nous : « Seigneur Jésus Christ notre Dieu, rends-nous dignes du don du saint Esprit ! »