« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du Triode, 2ème dimanche de carême : Marc 2, 1-12 et de saint Grégoire Palamas – Jean 10, 9-16.

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La présence du Fils –

Les deux passages du saint Évangile que nous venons d’entendre manifestent la présence personnelle du Fils unique et Verbe de Dieu dans son Église. Cette présence est particulièrement gratifiante en ce temps de Carême. Nous cheminons vers Pâques, quelquefois laborieusement, menacés par le découragement, la paresse ou la distraction. Mais le Christ présent parmi nous s’adresse à nous. Il est Celui qui, au milieu de son Israël saint, son peuple choisi, dit Je. Dans toute la Bible, Dieu est celui qui dit Je ! Il le dit de façon éminente à Moïse dans le buisson du désert ; et Il le dit aujourd’hui à nous, que nous soyons catéchumènes, comme c’est le cas si fréquemment en ce temps béni, ou que, déjà baptisés, nous soyons en situation de renouvellement de la grâce de notre immersion.

Le Sujet suprême

Le Christ se montre comme le Sujet suprême de son monde, de sa Création et de son Église : « tes péchés sont remis ! » ; « Je te le dis : lève-toi ! ». Et c’est bien parce qu’Il parle comme Sujet suprême qu’Il peut se dire le Pasteur suprême : « Je suis la Porte ! Je suis le Pasteur, le bon ! » Sur un certain plan, celui de la chronologie et de l’anamnèse, nous nous dirigeons vers Jérusalem, vers Gethsémani, le Golgotha et le tombeau du Jardin des oliviers ; et, sur un autre plan, celui de l’accomplissement, dans chaque célébration eucharistique, nous rencontrons le Christ ressuscité, nous l’entendons nous parler, nous le voyons nous voir, et nous le contemplons à la tête de son corps, l’Israël-Église dont nous sommes les membres.

Le seul pasteur

Le Pasteur, et le bon, conduit ses brebis en leur parlant : « Je suis ! Je suis ! Je suis ! », leur dit-Il, comme Il le dit à Moïse, cet autre pasteur de brebis et de chèvres dans le désert, qui le préfigure. « Je-suis ! » – c’est son Nom – est à la Tête du Corps, pour pardonner, pour libérer, pour relever, pour guider, pour initier en mystagogue, au banquet de son amour et de sa sagesse. Il nous conduit vers l’amour du Père dont Il est la voix pleine d’amour : « mon fils ! » Est-ce que ce n’est pas magnifique d’être appelé ainsi par Dieu ? Est-ce que ce n’est pas déjà la fête, que Celui qui « connaît le Père » nous fasse entendre sa voix ? Nous sommes déjà dans la familiarité du Père ! Nous goûtons déjà à la saveur du banquet préparé pour nous par le Père, celui où le Fils en personne s’offre et se distribue en sacrifice et en aliment divino humain à ses invités : Heureux ceux pour qui le Fils et Pasteur offre sa vie par amour !

(a.p. M.-A. Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 28 mars 2021)