« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Huitième dimanche après la Pentecôte et Dormition de la très sainte Mère de Dieu

13 aout MAXIME 2008

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Un bouquet magnifique –

Aujourd’hui, plusieurs évènements sont rassemblés dans un superbe bouquet : la Pâque et la divine Transfiguration du Sauveur, dont nous venons de clore la célébration, et la glorieuse Dormition de la Toute-sainte. Ainsi est porté à sa conclusion sublime le cours de l’année liturgique : l’enjeu de l’Incarnation du Verbe, de sa Passion pleine d’amour, de sa divine Exaltation à la droite du Père ; l’enjeu de la Descente vertigineuse de l’Esprit le jour de la Pentecôte pour remplir les apôtres et les disciples de Jésus de la plénitude de ses dons – ne sont autres que la déification, la sanctification et la transfiguration de l’homme.

La double transfiguration

Les deux moments exceptionnels de ce mois d’août ont le même contenu : comme le resplendissement du Verbe fait chair sur le Thabor, l’exaltation de la Vierge en son corps une fois passée par la mort est, en réalité, sa transfiguration. Dans l’humanité de Jésus Christ comme dans celle de sa propre Mère, transparaissent les énergies divines, la grâce incréée, attestées notamment par saint Maxime le Confesseur, dont nous nous venons de faire mémoire. L’union de la grâce incréée et de la grâce créée, l’union de la volonté divine et de la volonté humaine resplendissent en Jésus Christ, le Fils bien-aimé du Père ; la même union éclaire la personne de Marie. Le Fils, l’Homme Dieu, a dit « que ta volonté soit faite ! » ; la Mère de Dieu, Marie, a dit « qu’il m’advienne selon ta volonté ! »

L’union des deux volontés

En l’un comme en l’autre, les deux volontés et les deux énergies sont unies sans pour autant se confondre. Et, parce que ces deux personnes, hypostase divine et hypostase humaine, veulent, par leur volonté humaine, autant qu’il est possible, ce que veut le Père, l’Esprit de ce même Père irradie de leur chair comme lumière immatérielle. En ce jour, la Vierge en son repos, en son passage par la mort et en son élévation par les anges, est transfigurée. La divinité à laquelle elle est unie par la conception miraculeuse et par toute une vie d’amour pour son Fils et son Dieu, transparaît de sa belle humanité. Aujourd’hui la Vierge est transfigurée en écho à la divine transfiguration de son Fils. Son humanité tellement unie à la divinité irradie comme la divinité tellement unie à l’humanité du Seigneur Jésus.

La beauté du Salut

Admirable est la symétrie des deux transfigurations où brille la lumière divine dans la transparence de la nature humaine comme dans une lampe ! Le Fils de Dieu et de la Vierge et sa Mère très pure et très féconde ont en commun les voies de la transfiguration. Comment l’humanité du Fils et Verbe de Dieu a-t-elle été irradiée d’une telle lumière ? Comment l’humanité de la Vierge Mère est-elle devenue un tel lampadaire de la lumière incréée ? Dans les deux cas, sachons-le et confessons-le, par l’obéissance et par l’humilité. La vie des saints amis du Christ et de la Vierge le confirme. L’immense généalogie des fils et filles engendrés d’En-haut a comme trait de caractère familial l’humilité.

Par l’humilité tu vaincras

À cela on reconnaît les saints : à l’obéissance ; à l’humilité. Par cela s’accomplissent les miracles : par l’humilité. En cela, les chrétiens de tous les temps, sont vainqueurs : par l’humilité. Comment le Christ a-t-Il dans son humanité vaincu le Diable et terrassé la mort ? – par l’humilité. Et nous, en ces temps qui sont les derniers, quelle sera notre victoire sur le désespoir, le découragement et la mort de l’âme ? – l’humilité et l’obéissance de l’humble Mère de Dieu, dont la sainte et vivifiante Croix du Fils est l’emblème invaincu.

(a.p. M.-A.) – 15/08/21

 

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