« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La parabole des talents : 7 février 2016 : Matthieu 25, 14-30

talentos

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La croissance –

Le message de ce jour parle de dynamique spirituelle. La vie en Dieu, comme la vie matérielle de toutes les créatures, est fructification. La société civile magnifie la rentabilité, la productivité, la croissance économique. La crise est définie par la baisse du taux de croissance ou la stagnation. La prospérité se voit à la multiplication de la richesse et de tous les biens matériels. L’augmentation, la dilatation, la croissance désigne toutes les créatures en bonne santé. Dans leur nid, les oisillons, le poulain dans son pré, les chênes jaillis du gland, accomplissent le vouloir divin qui appelle à la croissance et à la multiplication. L’univers sidéral et inter sidéral lui-même est en expansion, non  pas infinie, mais indéfinie. Il en va de même de la vie en Dieu. Le don initial, celui du sceau de l’image du Verbe en l’homme, peut, par un printemps de l’âme, croître jusqu’en la ressemblance.

Le péché de stagnation

Le péché est stagnation, ou récession, infidélité en tout cas et désobéissance au précepte divin qui appelle l’homme à la déification. La timidité ou la frilosité religieuse, la tiédeur spirituelle, la réduction de la foi à la défense d’un ordre moral, le contentement de peu qui signe l’hypocrisie religieuse de qui se pense chrétiennement correct, sont la forme que prend la méconnaissance de Dieu.

Se tromper de dieu

Celui qui a enterré le talent s’est trompé sur Dieu ; il l’a calomnié dans son cœur, se le représentant comme un maître injuste et cruel. Il a eu peur, ce qui est un péché. Il s’est trompé de dieu ; il y a erreur sur la divinité ; on ne parle pas du même dieu. Comment avoir peur de Dieu si on le connaît tel qu’Il se révèle, notamment en se faisant homme ? Le craindre, oui ! Avoir peur de lui, non, car cela procède d’un contresens fondamental, d’une ignorance de la paternité divine, d’un égarement loin du vrai projet du Seigneur. Le diable, dans le cœur de l’homme, calomnie le Seigneur. Le péché de celui qui a caché le talent est celui d’Adam qui douta de Dieu.

Le Carême, restauration de l’image de Dieu

Cette méditation nous prépare au Carême : pourquoi ? Parce que celui-ci tend essentiellement à restaurer la vision que nous avons de la Divinité, à nous réconcilier avec le Père par l’entremise du Fils et la grâce du saint Esprit. Retrouver Dieu comme Père nous rendra le dynamisme de toute notre croissance et notre évolution vers l’homme total, l’homme parfait, l’homme debout devant Dieu pour lui présenter les fruits de son obéissance. Le Carême qui arrive est celui de la culture des dons et de la restauration du taux naturel de croissance spirituelle que le Seigneur attend de nous…

(Radio Notre-Dame 7.02.16)