« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le huitième dimanche après la Pentecôte: Matthieu 14, 14-22.

St Silas

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Le retrait divin –

Le message de ce jour concerne notre compréhension de l’action du Seigneur Dieu dans son monde et dans son peuple – c’est-à-dire au milieu de nous et, par nous, au sein de la société civile, du monde et de la Création tout entière. Jésus s’est retiré dans un lieu désert. Le septième jour, ce même Seigneur et Dieu et Créateur, Verbe, Père et Esprit, s’est retiré, nous dit le livre de la Génèse (2, 2-3). Ce retrait, cette suspension de son activité, cette pause, ne sont pas le repos d’un dieu fatigué, qui, comme plusieurs d’entre nous, en ce bel été, prend les vacances dont Il a légitimement besoin ! Non : notre dieu est infatigable !

La compassion

La pause qu’Il prend c’est pour mieux s’élancer vers ses créatures et leur manifester son amour. Du désert où Il s’est retiré, le Créateur voit la « foule immense des hommes » du peuple d’Israël et de tous les peuples qui sont sur la terre. Il s’est retiré pour avoir la perspective la plus grande et la plus englobante. Depuis le désert, Il voit tous les hommes, leur souffrance, leurs joies, leurs peines. Et alors, comme il arrive à une mère qui, de la maison, voit ses enfants, Il éprouve une grande compassion. Voici le motif de l’Incarnation. Dieu n’est pas demeuré dans son retrait, bien confortable : depuis sa retraite, Il s’est élancé vers les hommes, ses amis, ses enfants, parce qu’Il a eu mal pour eux. La compassion, c’est avoir mal pour les autres, mal aux autres.

Dieu se fait homme

Pourquoi Dieu le Verbe s’est-Il fait homme ? – Par amour, par compassion, ne pouvant pas ou ne voulant pas supporter la souffrance des hommes, comme dit la grande prière de bénédiction des eaux. Voici comment nous comprenons le comportement divin. Le Seigneur voit la faim et la soif des hommes, la maladie de leur âme et de leur corps, leur mortalité et leur fragilité, et Il vient vers eux, pour les consoler, soit directement, soit par l’intermédiaire de ceux qui sont au service de son amour – les disciples, les acteurs conscients ou non de la volonté divine, qui nourrissent les affamés, accueillent les réfugiés, plaident pour les prisonniers, luttent contre la torture et toute injustice dans ce monde. Ils font cela parce que l’amour du Christ pour les hommes, qu’ils le sachent ou non, les presse.

L’action efficace

Le Fils de l’Homme vient dans son monde comme Verbe, comme Parole, comme Évangile ; mais Il vient comme évangile agissant et efficace. Il parle et Il fait, comme dans le Principe. Il agit comme manifestation de l’amour du Père, comme amour créateur, en multipliant tout ce qui est bon, beau et vrai. Le Créateur est venu dans son monde pour y activer toutes les énergies incréées et créatrices qu’Il y a Lui-même déposées. Et par son action, et celle de ses disciples, Il prolonge son activité créatrice en en multipliant les fruits. Ainsi le Seigneur agit-Il dans son monde et parmi les hommes : Il multiplie tout, et Il se multiplie lui-même en se donnant en aliment et en breuvage eucharistique à tous ceux qui, par le saint Esprit, mettent leur foi en lui, et en lui seul !

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