« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’invitation aux noces : Matthieu 22, 1-14 – 6 septembre

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En ce temps de reprise de l’année liturgique, de l’année scolaire et de la vie professionnelle, il nous est donné d’entendre un joyeux message divin. La vraie vie, la vie dans le Christ, la vie dans le Royaume, c’est-à-dire la jouissance de l’Esprit saint, est la réponse à une invitation à la joie nuptiale. « Venez aux noces ! » Quel appel extraordinaire ! Quelle invitation inouïe !

Le Salut n’est donc pas autre que la saveur d’une fête préparée de toute éternité par le Seigneur. Notre Dieu, qui se révèle par sa sainte Parole, particulièrement le saint Évangile, veut la joie de l’homme. Il s’est uni à l’humanité en l’épousant dans les noces très pures de la Vierge et Mère de Dieu, et Il invite tous à participer à ces noces divino humaines et à s’y réjouir. En de multiples occasions, Il annonce Lui-même « la joie et l’allégresse » (ps. 52, 7).

Le saint prophète et précurseur du Christ dit : « Qui a l’épouse est l’époux ; et l’ami de l’époux se tient là, il l’écoute et la voix de l’époux le comble de joie » (Jn 3, 29). Le sens de notre vie est d’abord dans cette présence émerveillée près de l’Époux, près du Seigneur Jésus Christ, quand nous l’écoutons parler à l’Église, son Peuple et son Épouse. L’Esprit saint nous remplit alors de joie. Et, Lui-même, le Seigneur Jésus, Fils et Verbe de Dieu, nous annonce une réciprocité de joie : « Je vous ai dit [de demeurer dans mon amour en observant mes commandements] pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite » (Jn 15, 11) ;  et le Fils, s’adressant au Père, dit encore :  « Maintenant Je vais à toi et Je dis ces paroles dans le monde pour qu’ils aient en eux ma joie dans sa plénitude » (17, 13). Notre dieu, le seul vrai dieu, est le Dieu de la joie, et Il est Lui-même joie, béatitude sans fin, irradiation et resplendissement insoutenable de jubilation lumineuse et chaleureuse – joie d’être et d’exister par lui-même, en pure gratuité d’être, en bienheureuse communion des personnes divines, amour ineffable et sans limite.

Il est également une joie ouverte et offerte et Il fait exister d’autres êtres pour qu’ils aient part à sa joie. La création, l’appel du non être à l’être, est un appel aux noces divines. Chaque enfant conçu est un invité à la joie du Père, l’embryon lui-même dans le ventre de sa mère. Priver quelqu’un de la vie, pour une raison ou pour une autre, c’est lui interdire le banquet de l’amour divin. L’Église est elle-même convocation au banquet eucharistique, le repas de fête, où tous, la multitude des hommes, sont invités : « Venez aux noces ! ».

« Personne ne pourra vous ôter votre joie », dit Jésus (Jn 16, 22) : par la seule indifférence, le mépris, la négligence, le refus ou le rejet de l’invitation et des messagers, l’homme se prive lui-même du bonheur et fait du monde un lieu de supplice.

En cette nouvelle année, les anges, comme l’archange saint Michel que nous fêtons en ce jour, nous souhaitent, à nous, à nos enfants, à nos amis, et à nos ennemis, d’avoir part à la joie du Christ !