« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Parabole du riche insensé : Luc 12, 16-21 – 22 novembre 2015

riche insensé

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L’actualité –

Le Seigneur nous adresse un message lié à l’actualité. L’Esprit saint nous donne la grâce de recevoir la parole de Dieu au présent, comme la parole par excellence dont nous avons besoin pour vivre en disciple dans la forme d’existence qui nous a été donnée. Mais, en ces temps de violence marqué par les accidents et les attentats, la parole du Seigneur résonne avec force dans notre cœur. Dans l’épître déjà (Éphésiens 5, 8-19), l’apôtre Paul nous avertit : « Prenez bien garde à votre conduite : vivez, non comme des insensés, mais comme des sages ; tirez parti du temps présent, car nous traversons des jours mauvais. Ne soyez pas irréfléchis ; comprenez bien quelle est la volonté du Seigneur. […] ; laissez-vous remplir par l’Esprit saint… »

Le témoignage

Les baptisés, parce qu’ils sont le « sel de la terre », le Peuple saint et le sacerdoce royal de Dieu, ont la mission d’être dans la société, particulièrement quand « nous traversons des jours mauvais », habités par l’Esprit qui leur inspire de connaître la volonté de Dieu. Les saints ne sont pas agités par les tempêtes de ce monde. Ils font preuve de discernement, de sagesse, de bienveillance, de compassion et de conseil. Surtout, ils donnent l’exemple de comportements inspirés par la grâce de Dieu ; ils savent, comme dit l’apôtre, « reconnaître ce qui plaît au Seigneur », et « ne prennent aucune part aux œuvres stériles des ténèbres ; ils les démasquent plutôt ».

La prière

Ils se livrent à la prière : « Dites entre vous des psaumes, des hymnes… et psalmodiez de tout cœur », dit l’apôtre. La prière n’est pas une fuite devant le monde on l’on mitraille et où l’on égorge ; elle est la grande réponse des saints qui voient dans les situations les pires la présence du Christ, assassiné dans ceux que l’on assassine et intercesseur pour les assassins. Dans la prière, les baptisés rejoignent le Christ dont ils sont les membres pour penser et agir comme Lui et aimer comme Il aime.

La garde des pensées

Or, Celui-ci montre à ses disciples comment surveiller les pensées qui occupent leur esprit. L’apôtre nous conseille de surveiller nos actes, le témoignage que nous donnons ; le Maître nous montre que nos projets, comme ceux de l’« homme riche » de ce jour, sont à courte vue, souvent purement matériels. Les pensées qui habitent notre notre cœur ne sont peut-être pas perverses, mais elles sont peut-être vaines, la vie étant si courte, comme le montre l’actualité. Dieu parle à notre cœur : « Insensé ! Cette nuit même on va te redemander ton âme… » Pensons à nos frères massacrés en pleine fête, et à leur horrible mort ; pensons également à notre propre mort : que notre vie ne nous soit pas reprise dans des moments d’insouciance ou de péché !

Le carême de Noël

Voilà un programme pour ce temps : être attentif ; écouter ce que Dieu nous dit ; être trouvés irréprochables à l’heure de notre mort. Le sage et les saints pensent à leur propre mort. Ne disons pas que Dieu ne nous parle pas : nous ne savons pas encore l’écouter. Et apprenons à nos enfants à reconnaître l’appel et à répondre comme le jeune Samuel: « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ! ». Le carême de Noël, l’Avent, est donné pour s’intérioriser, quand le monde nous invite à sortir de nous-mêmes. Il y a un temps pour sortir et faire la fête ; il y a un temps pour être à l’intérieur de soi, dans la grotte, dans le Bethléem de son propre cœur, pour y accueillir la parole de Dieu, peut-être sous une forme minuscule, capable toutefois de grandir si nous lui faisons une place, même très modeste, mais sincère et pure.

(Radio Notre-Dame, le 22.11.2015)

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