« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le père spirituel et la famille

Famille heureuse

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Foyers chrétiens –

L’expression « père spirituel » renvoie, soit à une personne particulièrement expérimentée, généralement un moine, un ancien, que les fidèles rencontrent plus ou moins régulièrement en allant au Monastère ; soit, tout simplement, à un prêtre de paroisse, celle que l’on fréquente ou une autre. L’idée spirituelle est ici que chaque famille chrétienne appartient à un groupe de familles, une famille de foyers pourrait-on dire, en laquelle consiste la vie de l’Église sur un territoire concret. Les foyers en question sont composés de parents et de leurs enfants, quelquefois, notamment en milieu roumain, enrichis par la présence de grands parents ; ce sont quelquefois des amis, célibataires, qui se sont organisés pour habiter en commun, car, comme dit le psaume, « il est bon pour des frères d’habiter ensemble » (132, 1). Et le prêtre de paroisse peut souvent assumer une forme de paternité par rapport à ces foyers.

L’ami de la famille

La place du « père spirituel », quel qu’il soit, vient souvent du fait qu’il a, pour tel ou tel couple, présidé son couronnement sacramentel. Il demeure ensuite le prêtre de la famille, l’ami de la famille – car la paternité, en paroisse et en famille, prend souvent la forme de l’amitié et de la fraternité. Dans d’autres cas, le « père » en question a été choisi, soit par les deux époux, soit par l’un des deux seulement : s’il se trouve dans un monastère, c’est là que les fidèles se rendent, accompagnés de leurs enfants, pour se confesser et jouir de conseils  et d’enseignements qu’ils mettront en pratique à la maison. Le prêtre de leur paroisse n’a pas à prendre ombrage de cela, car il n’exerce aucun monopole pastoral ! C’est avec sa bénédiction que les paroissiens vont se confesser à un autre prêtre.

La fraternité

Dans certains cas, le prêtre est le père spirituel commun aux deux conjoints. Ceci a l’avantage, avec l’absolue discrétion requise, d’aider quelquefois le couple dans une difficulté passagère ou prolongée, et de prendre ensemble certaines décisions concernant le couple lui-même (par exemple la pratique de l’abstinence conjugale en carême) ou les enfants (choix de l’école, pratique du carême à la maison, préparation à la confession à partir de 3 ans, etc.). Dans le cas des petites fraternités de célibataires, situation fréquente de nos jours en raison de la solitude en milieu urbain, le prêtre est souvent le confesseur de chaque personne.

Celui qui intercède

L’exercice du ministère de la paternité à l’égard de plusieurs personnes de la même communauté réalise une vraie fraternité, parce que le prêtre connaît les joies, les peines, les luttes spirituelles de chacun, et les présente à Dieu dans sa prière quotidienne. Le prêtre est celui qui intercède devant le Père céleste, seul père véritable, ou lui rend grâce pour chaque paroissien. On doit ajouter que la stabilité dans la relation pastorale de chaque fidèle avec son « père spirituel » a de grands avantages, parce que l’on finit par se connaître mutuellement et s’aimer de plus en plus.

Le message évangélique

Le prêtre est appelé, en tant qu’ami de la famille ou de tel foyer, à communiquer beaucoup de joie, de consolation, de sagesse et de discernement. Il sait profiter d’un événement familial – bénédiction de la maison, anniversaire, deuil, naissance – pour apporter la parole évangélique ainsi que se propre expérience de chrétien vivant dans le monde – ou de moine pratiquant l’ascèse dans la communauté monastique. On doit rendre grâce à Dieu du bienfait que constitue la  paternité spirituelle active en milieu familial, occasion de joie spirituelle, de consolation et de vrais progrès dans la vie chrétienne.