« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Science et Théologie : un souci commun de l’être humain ?

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Les enjeux de notre temps –

Comme tous les chrétiens, les Orthodoxes sont sensibles aux défis pour la Foi des questions monumentales posées à la conscience humaine. Il s’agit, pour eux, de la question du sens, de l’éthique, de la finalité de notre civilisation de plus en plus mondiale.

Répondre ensemble ?

Est-ce possible, scientifique ou théologien, en ce qui concerne la responsabilité à l’égard de la vie biologique ? Hommes de foi et hommes de science communient dans un même souci de l’être humain, de sa dignité, de son bonheur et de son épanouissement. Cet amour pour la personne humaine irréductible au biologique, et cet appel à se dévouer à elle, viennent de Dieu : par amour, Dieu, à un être qui n’existait pas encore, a donné d’être et d’exister ; Il s’est ensuite fait ce qu’est cette créature – Homme – en s’incarnant ; Il a continué à donner sa vie pour l’être humain en assumant librement la souffrance et la mort par la Résurrection ; et Il lui a fait le don total de son propre Esprit, pour le conduire à la vérité et à la vie plénières, en ce monde et dans le monde qui vient. Ainsi, dès qu’un penseur, un chercheur, un philosophe donne le meilleur de soi pour que progresse tout ce qui est bon pour l’homme, il est, d’une façon ou d’une autre, cohérent avec le comportement de Dieu lui-même, qui offre sa vie pour l’épanouissement d’autrui.

Le dialogue

Sincère, indispensable, il est naturel, il ouvre des portes à une honnête réflexion, il est agréable à Dieu qui est par essence un être de dialogue, de communication et de communion. Dans la tradition ininterrompue jusqu’à nos jours des Pères de l’Église (la théologie « néo patristique » du 20ème siècle, par exemple avec Père Dumitru Stàniloae qui prolonge les grands thèmes de la cosmologie de saint Maxime le Confesseur ou de saint Grégoire Palamas), il se trouve notamment, concernant les énergies – créées et incréées -, des développements qui permettraient d’interpréter certaines découvertes du biologiste. La théorie patristique de la connaissance fait la part du connaissable et de l’inconnaissable, et ne renvoie pas dans les ténèbres de l’inexistence ce que ne saisit pas la raison humaine. L’incompréhensibilité de Dieu, de la créature humaine et du monde lui-même, constituent, non des énigmes expliquées par un monde gouverné par « le hasard et la nécessité », mais un appel continuel à progresser dans la connaissance.

Selon les saints Pères, le Seigneur, inconnaissable et incompréhensible, se fait connaître et se révèle en illuminant par sa grâce incréée l’intelligence de l’être humain loyalement disposé.

L’Esprit saint et la Tradition

Ainsi, l’Esprit conduit l’intelligence et la main des scientifiques, Il inspire les artistes et tout être humain qui veut faire le bonheur d’autrui, et Il le fait encore plus quand Il est invoqué avec foi. L’Esprit, « jailli » de la Source paternelle de la divinité, est Celui qui nous aide à puiser dans le saint Évangile et dans la tradition de l’Église des Pères les richesses de la sagesse divino humaine, afin d’apporter des réponses prophétiquement adaptées aux hommes de notre temps. Inépuisable est la richesse fulgurante de la Tradition. Nous la gardons, et devons la garder vivante par l’Esprit saint, parce que, si nous la perdons, si nous la méprisons ou devenons incapables d’y puiser comme à une source d’eau vive, nous n’aurons plus rien à dire.

Pas de rivalité

La science et la théologie ne sont pas en rivalité comme le seraient deux idéologies. Elles ne sont pas sur le même plan. L’homme de science découvre et invente (c’est-à-dire « trouve ») ; qu’il confronte ce qu’il a découvert à la sagesse divine de la Tradition : il y déchiffrera la volonté de Dieu pour l’homme et pour la Création tout entière. Les découvertes scientifiques et technologiques peuvent ainsi être gérées comme des offrandes présentées au Seigneur, pour qu’Il en discerne la justesse, qu’Il les bénisse, les consacre en sa propre sagesse et les distribue à son tour aux hommes, pour leur bien et pour leur Salut.

Une vision eucharistique de la culture

Elle fonde la responsabilité de l’homme devant Dieu à l’égard de la vie et de la mort, à l’égard de la nature et à l’égard de l’homme lui-même. C’est comme si le chercheur charismatique disait à Dieu : voilà ce que j’ai découvert ; cela vient de toi, qui l’as créé ; et moi, qui suis également à toi en tant que ta créature à ton image, je t’offre ce qui est à toi pour tous ceux qui sont à toi…

Loin d’être un Inconnu, Dieu est le partenaire principal du dialogue dans lequel les hommes trouvent réponse à la question du sens : présent dans son monde précisément comme Sens incarné, le Fils de Dieu est le Seigneur de tous ceux qui aiment la vérité et qui veulent la mettre en pratique.

> voir aussi sur le même sujet, le site de la Métropole : www.science-et-religion.fr