« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

18 ans d’épiscopat : beaucoup d’années, Monseigneur Joseph !

Mgr Joseph

Partagez :

Gratitude –

Nous fêtons cette année 18 ans de grâce, de dévouement, d’amour pastoral, d’enseignement, d’exemple, de patience, d’humour, de gentillesse, de paternité et de fraternité – toute la grâce manifestée dans notre Père en Dieu et archipasteur le métropolite Joseph. Loin de toute flatterie, la place est ici à la gratitude et à la louange. Ne soyons pas ingrats, c’est un péché – peut-être Le péché par excellence. Sachons honorer les moments légers, comme ceux qui, quoique très lourds, furent l’occasion de grandes grâces.

Fraternité

Ce qui nous a beaucoup aidés, les uns et les autres, dans notre fragile cheminement de disciples du Christ au sein de son Église, c’est l’esprit fraternel manifesté dans notre père spirituel. C’est paradoxal : les vrais pères sont peut-être ceux qui sont fraternels ! Nos grands frères les évêques, les métropolites, les patriarches… Frères aînés, souvent petits devant les immenses tâches qui leur incombent. Le Christ Lui-même, l’unique et souverain Pontife glorifié à la droite du Père, s’est manifesté le frère de tous, l’Ami des hommes, l’un d’entre nous, parmi nous, au milieu de nous. Monseigneur Joseph, au long de ces années maintenant nombreuses, a été l’un de nous, non pas au-dessus de nous, exerçant une primauté véritablement évangélique. Il s’est montré « premier parmi les égaux », non seulement au sein du Synode métropolitain de la Métropole roumain, mais premier des prêtres, premier des diacres, et premier parmi les fidèles, les baptisés, tous ceux qui sont membres du sacerdoce du Christ. La force spirituelle de notre Père en Dieu est dans sa proximité avec nous, avec nos enfants, dans nos familles. En se faisant l’ami de chacun il peut dire à chacun une parole qui vérifie et qui édifie. Gloire à Dieu!

Amour pour les jeunes

Depuis son accès à l’épiscopat, Monseigneur Joseph a toujours témoigné d’une grande préoccupation à l’égard des enfants et des jeunes de nos familles et de nos paroisses. Tous ces enfants, ces centaines d’enfants baptisés chaque année dans nos paroisses, où sont-ils ? Que sont-ils devenus ? Très tôt, Monseigneur a voulu organiser le mouvement de jeunes NEPSIS, les camps d’été pour les enfants et les adolescents à Tismana ou à Neamts. Il a été présent personnellement autant qu’il l’a pu dans ces rencontres, notamment dans le camp d’hiver et de montagne de NEPSIS. C’est là qu’on le voit disponible, prenant le temps d’une soirée pour des discussions, un échange, une conférence, la rencontre face à face avec les personnes. Quand il fut ordonné il était le plus jeune évêque du monde et il disait souvent : « nous les jeunes », ce qui agaçait les uns et faisait rire les autres. « Nous les jeunes » a été le programme de l’immense construction de la Métropole Orthodoxe Roumaine d’Europe Occidentale

Artisan de paix

Son Éminence le métropolite Joseph a œuvré autant qu’il pouvait à la paix, la paix du Christ, fondée sur le pardon et la réconciliation, sur l’humiliation volontaire devant les frères. Il a supporté de nombreuses épreuves sans se plaindre. Souvent il a préféré la prière à une parole ou une action qu’il jugeait vaines. Il a montré qu’il croit dans la prière : liturgique, solitaire – la force de la prière unie au renoncement, selon l’exemple de grands saints de notre temps comme saint Nectaire. Par la prière, par le renoncement, par l’acceptation des humiliations et de l’injustice, notre métropolite a su reconduire dans une situation canonique l’ancienne et vénérable église des saints archanges Michel, Gabriel et Raphaël et de toutes les puissances incorporelles, devenue depuis lors Cathédrale métropolitaine. Certes, ce qu’il a fait, il ne l’a fait ni sans le Christ, ni sans les puissances incorporelles, ni sans la Mère de Dieu qui protège tous les cœurs purs.

« La multi ani ! », disent les Roumains ; « eis polla eth ! », disent les Grecs – nous souhaitons à notre Père en Dieu, avec toute notre tendresse filiale, beaucoup d’années de joie et d’amour fraternel, et lui donnons rendez-vous en 2018 pour la grande fête des 20 ans !