« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le Carême comme pâque continuelle

DESCENTE AUX ENFERS

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Un fait

La Résurrection corporelle du Seigneur Jésus Christ est d’abord un fait. Les chrétiens témoignent de ce fait historique, comme des autres actes divins qui structurent l’Histoire du monde : la Création du monde visible et invisible, l’Incarnation virginale du Fils de Dieu et Verbe, la glorieuse Descente du saint Esprit… Toutefois, ils en témoignent, non au passé, mais au présent : « le Christ est ressuscité ! » Tout le temps pascal – incluant les quarante jours du grand Carême – n’est autre que l’expérience de ce fait.

Deuil et joie

Dans la tradition liturgique dite « byzantine », que suit la majorité des chrétiens « orthodoxes », chaque semaine de ce temps est marqué par le deuil et le repentir pour le péché pendant la semaine (vêtements liturgiques sombres, prière de saint Éphrem le Syrien, une liturgie spéciale, celle des saints Dons présanctifiés…) : mais, dès le vendredi soir après complies, l’église se revêt de lumière, les ornements sont dorés ou blancs, l’abstinence carêmique est tempérée, le jeûne lui-même cesse, parce que l’Église va célébrer la Résurrection. Chaque dimanche de Carême est une célébration pascale (chants affirmant la résurrection du Christ), à laquelle s’ajoute une fête spéciale (celle des saints icônes, le mystère de la grâce incréée, la sainte et vivifiante Croix, saint Jean Climaque, sainte Marie l’Égyptienne…) ; et, le dimanche soir, après complies, on reprend les ornements de deuil, le jeûne et le repentir pour préparer, pendant toute la semaine, la glorification pascale au dimanche suivant.

Le mode de vie

Le mode de vie chrétien lui-même – amour du prochain, service des pauvres, respect de la Création, glorification du Seigneur dans toutes les circonstances de la vie – consiste essentiellement à tirer toutes les conséquences de la Résurrection. Celle-ci n’est donc pas une doctrine ; le christianisme n’est pas une doctrine : il est la vie du Ressuscité dans ses membres. Le registre doctrinal – théologique, catéchétique… – développe toutes les implications des actes divins successifs, et particulièrement de la Résurrection. Les dogmes chrétiens sont, non l’expression d’une doctrine humaine sur Dieu, sur l’Homme et sur la Création, mais l’approfondissement incessant de tout ce que le Seigneur a révélé, et révèle, de lui-même – de tout ce qu’Il a fait, et fait, pour se manifester comme amour ineffable.