« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le concile de Vatican après 50 ans : le dialogue a-t-il encore un avenir ?

assemblee-pleniere-des-eveques-a-lourdes-novembre-2007[1]

Partagez :

Le 11 octobre 2012 aura lieu le 50ème anniversaire de l’ouverture du concile romain de Vatican II. Cet événement ne laisse pas indifférents les chrétiens orthodoxes.

Les Orthodoxes ont suivi le concile romain de 1962

Les Églises orthodoxes, conscientes de leur responsabilité par rapport à la tradition des saints Pères, et souffrant de la séparation de communautés chrétiennes importantes et nombreuses, ont suivi avec le plus grand intérêt le projet et les travaux du concile local de 1962. On sait que de nombreux et bienveillants observateurs orthodoxes ont répondu favorablement à l’invitation qu’ils avaient reçue.

L’espoir d’un ressourcement patristique

Avec sagesse, les Orthodoxes ont pensé que le 2ème concile du Vatican serait l’occasion pour le Catholicisme de se rapprocher de la tradition patristique et ainsi de la communion orthodoxe. Dans le domaine liturgique, des travaux importants avaient été préparés dans ce sens (le Mouvement liturgique) depuis le début du 20ème siècle sous l’influence de grands liturgistes (Dom Bernard Botte). Dans le domaine théologique, le travail qu’ont réalisé les éditeurs de la collection des Sources chrétiennes par exemple montrait un intérêt remarquable pour les sources patristiques (pensons au cardinal Jean Daniélou). De fructueuses rencontres avaient lieu depuis plusieurs générations entre Catholiques et Orthodoxes, notamment à Paris, grâce à la présence de l’émigration russe.

Un constat un peu décevant

Force a été d’observer que Vatican II ne marquait pas de retour sur Vatican I et sur les dogmes romains, dans le domaine de l’ecclésiologie (primauté et infaillibilité pontificale), de la doctrine de la sanctification (Immaculée conception) et de la théologie trinitaire (procession de l’Esprit). De notre point de vue, la réforme liturgique a produit un certain appauvrissement du culte. Dans l’ensemble, le modernisme s’est imposé, les catholiques traditionnalistes restant attachés aux données récentes (16ème siècle) du concile de Trente. Et le dialogue est devenu quelquefois difficile…

La responsabilité des Orthodoxes

Nous devons, nous les Orthodoxes, prendre nos responsabilités, pour rajeunir le dialogue. Nous n’avons peut-être pas prié suffisamment pour les Pères conciliaires catholiques, ni donné un témoignage convainquant. Peut-être n’avons-nous pas toujours assez d’amour pour dire la vérité. Nous sommes souvent timides – ou bien agressifs… Libres de tout esprit de compromis, c’est à nous les premiers qu’il appartient de témoigner de la Tradition des Apôtres et des Pères, dans toute sa vie et son actualité – sa modernité. Pour nous en effet, l’unité chrétienne relève de la fidélité aux conciles œcuméniques et à la continuité de l’esprit patristique jusqu’à nos jours.