« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi les chrétiens ne brûlent-ils pas leurs morts ?

défunt à visage découvert

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Le Christ, Maître de la vie et de la mort

Le Seigneur est entré dans la mort volontairement. Il a été enseveli. En Souverain, Il s’est levé du tombeau avant la corruption physique. Ressuscité corporellement, Il est glorifié avec son corps déifié (icône de l’Ascension) à la droite du Père céleste ; Il est simultanément présent corporellement par le saint Esprit dans son Église. Les défunts chrétiens reposent dans l’attente de la Résurrection, leur vie et leur mort à l’image et à la ressemblance du Christ vrai Dieu et vrai Homme.

La Mère de Dieu exaltée corporellement

Elle a connu la mort et le tombeau, non la décomposition. Le Christ l’a appelée à la vie et l’a exaltée à sa droite (icône de la Dormition). Elle est présente corporellement dans le Corps de l’Église : sa vie et sa dormition sont un exemple pour les chrétiens.

La vénération des reliques

Selon la tradition juive de nos ancêtres, Moïse prit les ossements de Joseph (Ex. 13, 19) : ceux-ci furent ensevelis à Sichem (Jos. 24, 32). Le prophète Ezéchiel voit le relèvement des ossements dans la résurrection (Ez. 37). Et les catacombes anciennes (Rome…), conservent les saints restes des chrétiens, notamment des martyrs, qui sanctifièrent leur corps en souffrant pour la foi. Les chrétiens vénèrent le corps de ceux qui se sont endormis dans la Foi. Souvent la chair elle-même est incorrompue ; en tout cas les ossements demeurent pendant des siècles. Appartenant à des personnes sanctifiées par le baptême et la communion au Corps et au Sang du Christ, ils sont saints. Quelquefois, ils suintent une huile précieuse. Les corps des baptisés sont des membres de la chair de Dieu, et ne peuvent être brûlés.

Le corps est l’icône de la personne

Objet d’un grand respect, il est parfumé (huile, encens), de son vivant et dans son repos. Défiguré par la torture ou par un accident, il demeure le corps de quelqu’un. La foi chrétienne a toujours valorisé le corps, dans une culture païenne qui le méprisait. Mais les ennemis de la Foi (Julien l’Apostat) ont jeté des reliques au feu.

Les rites chrétiens

Les funérailles, accomplies avant la séparation de l’âme et du corps (3ème jour), honorent la personne du défunt et celle du Christ qui habite en lui. La sagesse de l’Église ne connaît donc pas de rite d’incinération.