« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

« Très sainte Mère de Dieu sauve-nous ! »

MERE DE DIEU 2004

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Le paradoxe –

La prière que nous adressons à la Mère de Dieu dans un grand nombre d’offices, notamment en refrain dans la première antienne de la divine liturgie, peut surprendre. Qui sauve, si ce n’est le Christ ? Quel autre Sauveur avons-nous que le Fils unique et Verbe de Dieu ? A qui disons-nous « sauve-nous ! » si ce n’est à l’Esprit consolateur ? Sauveur est le Père ; Sauveur, le Fils ; Sauveur, l’Esprit : Trinité sainte, sauve-nous !

Une femme parmi d’autres

Les chrétiens ne font pas de Marie la Vierge un autre Christ ; ils ne la considèrent pas comme co rédemptrice ; ils n’en font pas une déesse ; ils ne la mettent pas à part de la condition humaine ; si sa vocation est unique, elle participe à la condition humaine générale ; si elle est sans péché, c’est parce qu’elle s’en est gardée librement. En toute juste glorification, les chrétiens ne lui donnent pas la place qui appartient au Christ, par exemple sur l’icône de la Pentecôte. Ils ne la montrent pas seule. Ils ne la vénèrent pas pour elle-même. La juste vénération de la Mère de Dieu lui accorde sa place dans l’économie du Salut. Alors, comment oser dire : « très sainte Mère de Dieu, sauve-nous ! » ?

Une prière familière

Cette prière est employée constamment, notamment avec l’usage du chapelet. Après un ou deux chapelets adressés au Christ avec la prière « Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, fais-nous miséricorde ! », et avant un chapelet d’intercession où nous nous adressons aux saints, par exemple en disant « saint prophète et précurseur du Christ, Baptiste Jean, prie Dieu pour nous ! », nous nous adressons à la Vierge et nous lui disons un chapelet entier avec la prière « très sainte Mère de Dieu, sauve-nous ! » Nous pouvons également lui dire : « sauve telle personne ! » ou : « sauve le monde ! »

Unie au seul Sauveur

La Vierge Marie ne nous sauve pas par elle-même. Elle nous protège par son intercession, comme le dit l’acathiste à sa Protection. Si nous osons lui dire « sauve-nous ! », c’est en raison de son intime union au seul Sauveur le Seigneur Jésus Christ ; en raison de son intime communion à l’Esprit ; en raison de son unité conjugale avec le Père. Elle sauve les hommes en concevant le Verbe du Père par l’Esprit de ce même Père. Elle nous sauve en portant dans ses entrailles pendant neuf mois le Créateur qui a pris en elle sa chair et son sang ; elle sauve en donnant au monde le Sauveur. Sur les saintes icônes, elle apparaît portant le Sauveur, le désignant à notre foi, le présentant au monde pour qu’il soit sauvé par lui.

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