« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

À propos du « genre »

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En résumé

La théorie du « genre » affirme que l’identité sexuelle de chacun est un pur produit de la culture et de l’éducation et n’a pas de fondement dans la nature humaine. Elle conteste les rôles attribués par la société à l’homme et à la femme. Elle est liée au féminisme, notamment à la phrase de Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme ; on le devient » (Le Deuxième sexe). Chacun aurait donc, suivant une position plus idéologique que scientifique, le droit de choisir quelle vie sexuelle il (elle !) veut avoir, quelle que soit, au départ, sa sexuation ; l’on défend le droit de disposer de soi, par exemple par l’homosexualité et autres confusions des genres… Il y a probablement, derrière tout cela, un projet de destruction de la famille.

La sainte Écriture

Quelle est la volonté de Dieu ? Par la prière et le jeûne, par la catéchèse et l’étude de l’Écriture à la lumière du Christ, purifions-nous de ce que la culture – pour ne parler que de celles que, de près ou de loin, la foi chrétienne a pu influencer – a effectivement de contraire à l’Évangile. Il est vrai que Dieu a voulu la diversité sexuelle ; Il a opéré Lui-même la distinction entre le masculin et le féminin au sein d’une commune humanité, comme deux pôles qui ne peuvent être ni confondus ni échangés, et qui sont à dépasser. Cette altérité, ou même une inégalité naturelle, ouvrent sur une complémentarité, non sur une subordination et autres injustices historiquement faites à la femme. La plupart des créatures portent également le signe de cette altérité. Cette bonne diversité est une norme naturelle et une norme biblique. Le Verbe divin devenu Homme, Jésus Christ, place Adam et Ève à égalité devant lui. Plus d’une fois, Il honore la femme en tant que personne.

L’avenir

Il est normal de dénoncer l’usage qui a été fait des traditions religieuses, voire l’interprétation de certains textes, bibliques en particulier, pour défendre l’utilisation de l’altérité sexuelle contre la femme ; mais cela ne permet pas de nier ce qui est une donnée naturelle et biblique. Il vaut mieux, à l’école, lutter contre une misogynie culturelle, et apprendre aux garçons et aux filles à se respecter mutuellement ; et, dans la société, œuvrer pour que les êtres humains soient vus, avant toute autre définition, comme des personnes.

L’anthropologie

La vision chrétienne de l’être humain dans l’Église, dans la société et dans le cosmos constitue un immense apport. Très utile, pour la problématique actuelle, est la distinction anthropologique que font les saints Pères entre nature et personne. Cette donnée est ignorée de nos idéologues, qui confondent inégalité de nature et inégalité des personnes. Pour la théologie orthodoxe, la nature est commune, les personnes (ou hypostases) sont radicalement distinctes l’une de l’autre et ne peuvent être réduites à la nature ; et elles sont égales. Il y a des caractères de la nature – par exemple la sexuation – qui ne sont pas des caractères de la personne : celle-ci n’est ni masculine ni féminine ; elle transcende les catégories de la nature ; mais elle les assume ; elle les transfigure par l’Esprit saint, à mesure qu’elle rejoint, à partir de l’image, la ressemblance au Christ modèle, Dieu parfait et Homme parfait.

Choisir

Nous pouvons ainsi nous demander comment chaque personne choisit les caractères naturels (son « genre » d’humanité) donnés par le Créateur, en vue d’une telle transfiguration ; comment des charismes originaux peuvent être développés par l’homme et la femme (Paul Evdokimov, La Femme et le Salut du monde) ; et comment « devenir homme ou femme » selon Dieu… Le Christ Dieu, en devenant homme, assume et choisit une humanité sexuée, et Il transfigure, par une vie sans passions, la masculinité elle-même. Et la Mère de Dieu a transfiguré, par la virginité et la maternité, la féminité qu’elle avait reçue de Dieu et qu’elle avait choisie.

Bibliographie :

dans la revue Contacts, avril-juin 2013, quatre articles : Ivan Karageorgiev, « L’altérité selon Mounier et la notion orthodoxe de personne humaine » ; Jean Breck, « Le mariage chrétien et la question du ‘genre’ » ; Valérie A.Karras, « Approche patristique de l’anthropologie du genre chez Behr-Sigel » ; André Krajevitch, « Réflexions sur la théorie du ‘genre’ ». Lire également Joseph-Marie Verlinde, « L’idéologie du gender comme identité reçue ou choisie », éditions Le Livre Ouvert, 2012 et M.-A. Costa de Beauregard, « Regard chrétien sur l’homosexualité », Paris, 2013. Voir sarrebourg.catholique.fr/wp…/La-theorie-du-genre-pour-les-nuls