« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Sandy : les cataclysmes ont-ils un sens ?

Tornade Sandy

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L’altérité

Les cataclysmes soulignent l’altérité de l’homme et de la Création. Celui-ci ne se confond pas avec celle-ci. Ils suggèrent également l’altérité de l’être humain et du Créateur, Maître de tout, et dont les desseins sont, à priori, incompréhensibles et insondables ; Il est appelé le Tout-Autre. L’être humain ne se suffit pas à lui-même. L’extraordinaire puissance des éléments déchaînés lui rappelle sa petitesse, l’étroitesse de ses desseins et de ses projets. Le confrontant à la mort, elle lui fait apprécier le don gratuit de la vie (cf. Ménée du 26 octobre). Elle le dépasse pour qu’il se dépasse.

La rationalité

Une interprétation scientifique de ces phénomènes est possible. Elle montre la rationalité profonde du cosmos. Le monde n’est pas absurde, il est gouverné par des lois que la science apprend progressivement à déchiffrer. Il est soumis à une loi de causalité. La raison humaine, image de la raison divine, la découvre autant qu’elle peut, jusqu’à la limite de l’intelligibilité des raisons et des énergies divines. Elle contemple la beauté quelquefois terrible d’un monde dont elle n’est pas l’auteur et qui lui est au contraire donné.

La responsabilité

Certains phénomènes cosmiques semblent indépendants de toute responsabilité de la créature. Dans d’autres cas, on peut trouver l’erreur humaine, une mauvaise gestion de la Création, une exploitation abusive des ressources naturelles, une faute écologique entraînant des désastres : c’est le cas, par exemple de la déforestation insensée, ou des formes de pollution, dont les conséquences sont immenses. Les cataclysmes rappellent à l’homme la royauté que le Créateur lui a donnée (Genèse) à l’égard de la Création et l’appellent à la conversion de son intelligence et de son cœur.

L’amour du Christ comme Sens

En tout désastre le Seigneur est présent, comme Celui qui est crucifié victorieusement au monde dont Il est le Roi. Il souffre dans ceux qui souffrent. Il assume jusqu’au gémissement des créatures les plus simples. Il n’abandonne pas son monde aux épreuves permises par lui. Si elles constituent la sanction de l’égoïsme et de l’égocentrisme humains, Il est le premier à subir librement ce châtiment, comme Sagesse contestée. Mais, sa présence irradie l’amour et l’intelligence. Les cataclysmes sont le moment de la plus grande générosité entre les hommes et de la manifestation de l’amour divin parmi eux, par l’entraide, le sacrifice de soi et la créativité. De ces grandes vertus humaines, le Christ est le Sujet divin ultime, car tout bien a sa source en Dieu. Selon saint Maxime, le monde est en forme de Croix.